Je ne connais pas assez Mélenchon pour lui faire une confiance absolue. De toute manière, je pense qu’aucun politicien ne mérite une telle confiance. Cependant, il me semble injuste de dire qu’il a un discours vague sur les "gros" et les "petits". Rien que dans cette émission, il parle de la bande du Fouquet’s, du club Le Siècle, des gangsters de la finance et des patrons du CAC 40. Côté "petits", il donne l’exemple des ouvriers de Continental. Si on veut critiquer Mélenchon - et on doit le faire, car il n’est certainement pas irréprochable - je ne pense pas que ce soit sur ce point-là.
Lordon n’est certes pas un révolutionnaire, mais ses analyses sont suffisamment décalées par rapport au discours économique dominant pour qu’il soit intéressant. Quant à la question de savoir si la mise en faillite des spéculateurs serait une solution applicable, je n’ai pas d’avis là-dessus. Expliquez-nous, Bertrand, en quoi la réaction de Lordon est atterrante...
Ca fait penser à certains sketches des Monty Python. La différence, c’est que ces humoristes ne cherchaient pas à faire passer un message et qu’ils pouvaient être réellement drôles.
D’autre part, cette publicité est évidemment contre-productive, si elle cherche à faire la promotion d’un mode de vie plus écologique. C’est à se demander si elle n’est pas en réalité financée par des anti-écolos ou/et par un lobby pétrolier.
Vous avez raison Yoann. Il ne faut surtout pas mélanger le rire et le sérieux. C’est la raison pour laquelle on devrait brûler en place publique le Canard enchaîné, qui, comme chacun sait, n’a jamais donné aucune information sérieuse.