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La Vouivre

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J'ensorcelle autant que j'intrigue mais ne laisse personne indifférent surtout les mâles, allez savoir pourquoi...

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    La Vouivre La Vouivre 17 octobre 2015 10:50

    @toofik
    Mon préféré c’est Steve Berclaz & The Black Lions Genocide... smiley



  • 1 vote
    La Vouivre La Vouivre 15 octobre 2015 15:36

    @maQiavel
    Si un monde sain et raisonnable est possible à condition d’éliminer tous les parasites qui le rendent volontairement corrompu et un marché planétaire basé que sur les échanges d’objets, de denrées vitale et d’inutiles technologies dégueulasses quand on se sera débarrassé de ceux qui vivent par et pour le commerce à tout prix, l’humanité pourra alors profiter de tous ces anonymes qui le rendent moins laid, par leur générosité, leur ouverture d’esprit, leur bonté d’âme. Tant que les cafards sont au pouvoir, c’est clair que les gens debien continueront à se faire tuer ou isoler.

    L’humanité est capable du meilleur comme du pire, l’ère industrielle sera forcée de prendre fin tôt ou tard, ce monde ci n’est qu’une parenthèse dans la saga du vivant, l’humain devra se débarrasser de ses nuisibles, si il veut perdurer son odyssée et la mascarade prendra fin obligatoirement face à l’éternel retour du concret. Les artifices ne sont pas conçus pour être éternel, les planètes non plus, d’ailleurs.



  • 2 votes
    La Vouivre La Vouivre 15 octobre 2015 15:28

    @maQiavel
    L’hypocrisie et l’argent n’existent pas dans la nature, et son donc par conséquent propres à l’homme contre nature et quand on aura éradiqué jusqu’au dernier, physiquement, j’entends, ceux qui en usent et en abusent de l’hypocrisie et de l’argent à des fins de dominations sur le court terme en détruisant au passage le biotope qui fait vivre l’humain alors on se dirigera enfin peut être vers un monde plus sain et raisonnable. Mais ce ne sera pas vant quelques siècles, j’imagine, d’ci là il faut continuer de supporter le spectacle de ce monde gerbant où les "puissants" de ce monde, jouent avec le vivant comme avec des jetons de monopoly, le hic c’est que nous faisons partie des jetons.



  • 2 votes
    La Vouivre La Vouivre 15 octobre 2015 09:58

    @toofik
    Et bien on peut dire que la nature n’a pas été tendre avec vous Gilles Surchat de Reconvilier (BE), j’ai retrouvé des documents où vous apparaissez en interview d’une radio locale, sans doute... Cassé en 120 secondes le Toofik smiley

    Gilles Surchat sur le classement des communes de Suisse effecrtué par la Weltoche... ça vaut son pesant de cacahuètes hihihi



  • 2 votes
    La Vouivre La Vouivre 14 octobre 2015 22:06

    @Roger le Suisse
    Ma parole on est envahis ici même par des hordes d’helvètes en rut, ils nous font la leçon en plus ? Sachez Roger le Cuistre que je suis une fan absolue de Yann Moix et qu’il m’a ouvert les yeux sur la réalité de nos tristes voisins, lisez plutôt et tâchez de faire une introspection, pour une fois, et dire que ça vient vous traiter d’outrecuidance, la Suisse Romande est influencée en intégralité par la culture française, mais ça vous écorcherait la langue de l’avouer, vous êtes traîtres et des ingrats envers la France éternelle !

    .

    Lisez Moix et ayez au moins le courage de faire votre autocritique si vous connaissez le sens profond de ce mot !

    .

    Yann Moix : "Je hais la Suisse"

    VOICI LE TEXTE INTEGRAL DE YANN MOIX. POUR INFORMATION.

    ______________________________

    "Je hais la Suisse.

    Roman Polanski, nous venons de l’apprendre, va passer un an de plus dans sa prison suisse. Je dis bien : « prison ». Une prison, ce n’est pas strictement un cachot avec des rats. Une prison, c’est tout prosaïquement un endroit dont on ne peut sortir. D’où on ne peut pas s’échapper. Peu importe que la prison soit une cellule ou un chalet, un terrier ou même un immeuble tout entier. On est en prison quand on ne peut pas être ailleurs. Roman Polanski restera emprisonné en Suisse : c’est la Suisse la prison. C’est la Suisse le bourreau. C’est la Suisse la sentence. C’est la Suisse la trahison. C’est la Suisse la haine et la revanche et la vengeance. Parce que la Suisse n’est pas un pays : la Suisse n’est rien. La Suisse n’existe qu’en détruisant. En neutralisant. Ce n’est pas un pays neutre, non : c’est un pays qui neutralise. Très joli pays qui, pendant la guerre, voyant qu’un peu trop de juifs venaient étrangement faire du tourisme en ses montagnes, a demandé à ce que fût apposé sur les passeports le « J » de Juden. La Suisse n’est pas un pays neutre : c’est un non-pays vendu. La Suisse, ce pays des horlogers, sait manier le temps comme Satan : enfer du temps dans lequel elle neutralise un génie (un an de plus), enfer du temps à l’intérieur duquel, avec une infinie patience, elle guette sa proie : trente-deux ans pour attraper Polanski. La Suisse n’existe pas : pour exister, elle est obligée de faire dans le sale, dans le crade, dans le porno. La Suisse est un pays pornographique. Sales affaires (comptes bancaires, fiscalité), sale comportement (arrestation de Polanski) : tout est propre dans les rues suisses, dans les montagnes suisses, dans les vallons suisses, tout est très propre parce qu’au fond tout y sale dans les tréfonds, dans les fondements, dans les soubassements. C’est un pays qui se vend sans cesse au plus offrant. Qui courbe incessamment l’échine devant le plus fort. C’est un pays qui fait basculer les choses vers le plus dictateur, le plus violent, le plus menaçant. La Suisse ne se donne même pas, comme le feraient des salopes ordinaires : la Suisse se prête au plus fort. Elle prête sa soumission. C’est une pute. Elle ne se donne jamais mais se prête toujours. Elle se prête avec intérêt. Elle se loue. Elle se sous-loue. Elle fait des offres. Elle écarte les jambes quand viennent à passer un officier nazi, ou une très grande puissance comme, par exemple, aujourd’hui, nos amis les Etats-Unis.

    La Suisse n’est pas un pays neutre : c’est un non-pays vendu. La Suisse, ce pays des horlogers, sait manier le temps comme Satan : enfer du temps dans lequel elle neutralise un génie (un an de plus), enfer du temps à l’intérieur duquel, avec une infinie patience, elle guette sa proie : trente-deux ans pour attraper Polanski. La Suisse n’existe pas : pour exister, elle est obligée de faire dans le sale, dans le crade, dans le porno. La Suisse est un pays pornographique. Sales affaires (comptes bancaires, fiscalité), sale comportement (arrestation de Polanski) : tout est propre dans les rues suisses, dans les montagnes suisses, dans les vallons suisses, tout est très propre parce qu’au fond tout y sale dans les tréfonds, dans les fondements, dans les soubassements. C’est un pays qui se vend sans cesse au plus offrant. Qui courbe incessamment l’échine devant le plus fort. C’est un pays qui fait basculer les choses vers le plus dictateur, le plus violent, le plus menaçant. La Suisse ne se donne même pas, comme le feraient des salopes ordinaires : la Suisse se prête au plus fort. Elle prête sa soumission. C’est une pute. Elle ne se donne jamais mais se prête toujours. Elle se prête avec intérêt. Elle se loue. Elle se sous-loue. Elle fait des offres. Elle écarte les jambes quand viennent à passer un officier nazi, ou une très grande puissance comme, par exemple, aujourd’hui, nos amis les Etats-Unis.

    Je hais la Suisse. Sa gentillesse méchante, sa dégueulasserie bonbon, son calme rempli de dagues et de couteaux, sa surface polie mais comme une lame. Nous voudrions que ce pays relâche Roman Polanski, s’excuse, arrête tout. Nous voudrions que la population suisse ait honte, définitivement honte, pour ce qu’elle fait endurer à Polanski. Que des grèves se déclarent à Genève, à Lausanne, à Gstaad, ou des manifestations. Que les gens sortent dans la rue. Crient. Hurlent. Contre leur « gouvernement ». Autrefois, Alfred Jarry disait (c’est dans Ubu Roi) : « la scène se passe en Pologne, c’est-à-dire nulle part. » Nulle part, ce serait plutôt la Suisse. La Suisse voudrait empêcher que le réalisateur de Chinatown (que je viens de revoir cette nuit et qui est un chef-d’œuvre) continue de nous donner des œuvres d’art. Pourquoi, Suisse, ne laisses-tu pas cet homme partir ? Parce que tu as peur de l’Amérique ? Parce que tu trembles ? Parce que tu suis toute cette meute ignoble, parfaitement aveugle, et qui veut que Polanski représente, pour la nuit des temps, le pédophile par excellence ? Qu’il en soit l’incarnation, le parangon, l’icône ? Suisse, sois digne pour une fois dans ta vie. Suisse, donne-toi une dignité en rendant la sienne à un des grands génies du cinéma qui a suffisamment payé pour quelque chose qui ne s’est pas déroulé comme on le sait, le croit, croit le savoir. Suisse, sois une nation, sois un pays, sois quelqu’un. Sois un homme, Suisse.

    Quand il y a la guerre, Suisse, tu te carapates. Tu regardes tes chaussures. Tu vas tranquillement te promener en montagne. Tu respires le bon air parmi les gentils (petits) oiseaux. Rien n’est ton problème, Suisse. Tu n’es jamais concernée. Tu n’es jamais impliquée. Tu n’es jamais inquiétée. Tu n’es jamais là quand on a besoin de toi. Tu es toujours là, sur la planète, mais tu ne sers à rien : tu arrêtes les artistes et tu enrichis les enrichis. Tu ne sais rien faire, sauf pitié. Je te hais, Suisse. Je te demande de m’arrêter, moi, aussi, le jour où je viendrai te voir. Pour cracher sur ton sol immonde."

    Yann Moix

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