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BHL qui se réme d’Heidegger en pense quoi après la publication des carnets noirs ?
http://bibliobs.nouvelobs.com/culture/20131206.OBS8603/cahiers-noirs-vers-une-nouvelle-affaire-heidegger.html
Oui Onfray est léger mais il a le mérite d’être une sorte de vulgarisateur de la philosophie, il peut amener des gens à s’y intéresser car il est compréhensible pour le plus grand nombre qui n’a pas eu forcément accès à cette matière.
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Onfray n’a pas le pouvoir de nuisance d’un BHL, il dit moins de conneries que lui à la seconde, il n’impose pas ses idées, bien sûr son ton professoral et apparemment autain voire pompeux peut rebuter certaines personnes, mais ce serait tomber dans l’ad hominem facile.
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Il vient de perdre sa compagne des suites d’un cancer, il n’est donc peut être plus au top de sa forme.
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Faut reconnaître un certain courage à l’auteur de s’être farci l’oeuvre complète d’Onfray.
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Il n’est pas que médiatique, il a construit une université populaire à Caen, ce n’est pas un simple héritier comme BHL. Onfray s’est fait seul, et en cela c’est respectable.
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Onfray est un bon client médiatique, pour les raisons que l’auteur évoque, si ce n’était lui ce serait un autre du même accabit. Peut être pas un goy. Onfray est un des derniers "spécialistes préférés des médias" goy, on ne va pas lui cracher dessus.
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Les mecs avec un cheveu sur la langue devraient être interdit d’audio visuel, il y aurait ainsi moins de Goldnadel et autres zozoteurs de caniveau, Philippe Bilger est intéressant mais il aurait dû se contenter de l’écrit ou de la radio muette car c’est pénible ces zheuzheuzheuzheuzheuzheu, c’est une insulte aux tympans ce qui nuit aux discours. C’est comme si Mimie Mathy s’incrustait à tout prix en NBA ou Sarko scotché comme un morbac en politique, à la longue c’est pénible. Question de respect de l’auditeur. Ce derrnier paragraphe est du grand n’importe quoi.
Il règne un bien étrange silence suite au livre de Pierre Péan consacré à Kouchner dont Riposte Laïque
a déjà parlé dans les numéros 74 et 75 (1). Si je reviens sur cet
ouvrage, c’est en raison du silence assourdissant de certains médias
pourtant promptes à s’emparer des affaires dont ils raffolent. Cette
affaire est l’objet d’un bien curieux scénario.
Tout d’abord, une fois n’est pas coutume, saluons le travail de certains médias : Marianne
qui non seulement a fait paraître les bonnes pages de l’ouvrage mais
ensuite a fort vivement réagi face à la défense ignominieuse de Bernard
Kouchner, cherchant à utiliser le mot de cosmopolitisme, assimilé à
l’antisémitisme pour jeter l’opprobre sur Pierre Péan et se garder ainsi
de toute réponse sur le fonds de l’ouvrage.
Nous avons déjà dénoncé maintes fois ces procès en sorcellerie qui
permettent d’éviter tout débat au fond. L’expression « cosmopolite »
couramment utilisée encore ces dernières semaines dans de nombreuses
émissions de voyage pour vanter la diversité de métropoles, ne signifie
aucunement antisémitisme. Il faut faire preuve d’une grande mauvaise foi
pour trouver dans l’ouvrage de Péan la moindre trace d’antisémitisme.
Mais c’était l’arme fatale choisie par Bernard Kouchner et ses
conseillers :
Le Point du 12 février révèle dans une brève que les
Directeurs du ministère des affaires étrangères avaient été sollicités
pour prendre la défense de leur ministre dans un communiqué titré « ça
pue ! » ce qu’ils ont refusé. Après Marianne, signalons
l’honnêteté de cet hebdomadaire qui, sous la plume de Frantz Olivier
Giesbert, déclare : « nous n’avions prêté qu’une attention distraite au
livre à charge de Pierre Péan… maintenant il faut bien dire que l’on
éprouve comme un malaise et même plus… Nous sommes là en plein mélange
des genres, sur fond d’impunité et de bonne conscience. »
Cette honnêteté n’a pas été la voie suivi par Daniel Schneidermann
qui, lui, préfère jouer les redresseurs de tort, et qui invitant Pierre
Péan, s’est montré d’une arrogance qu’affectent tant de journalistes, ne
l’interrogeant que sur l’utilisation du terme « cosmopolite ». Face à
Péan, expliquant que s’il avait prévu l’instrumentalisation de cette
expression par Kouchner, qui lui évite de répondre sur le fond, il
n’aurait pas utilisé cette expression qui pour lui est totalement dénué
de connotation antisémite. Schneidermann, loin de se contenter de cette
réponse et de passer à autre chose, s’est acharné à affirmer que malgré
tout, cela cachait, peut-être, quand même quelque chose… ce que les
téléspectateurs tout comme Pierre Péan ont interprété comme : « en
réalité vous êtes un antisémite, avouez le ». Pierre Péan a quitté
l’émission laissant Schneidermann à son inquisition.
Il a déclaré à quel point ses attaques infondées et graves l’avaient
touché et on le comprend. On espère qu’il sera à nouveau invité par les
chaînes comme France 2, qui ont donné la parole au ministre et puis plus
rien. Le silence semble avoir été imposé mais par qui ?
D’autres ont continué leurs investigations. Bakchich a
continué l’enquête, retrouvant les sites retirés depuis la parution du
livre de Péan, récupérant les rapports grassement payés pour quelques
dizaines de pages (2). Comme nous, ils s’interrogent sur ce grand
silence. On ne peut que conseiller l’aller sur ce site très bien
documenté.
Libération, davantage lu que Bakchich, a sorti le 24 février
un numéro avec à la Une, et en pleine page « Contre enquête Les
réseaux du docteur Kouchner » et en pages 2 et 3 « La toile africaine de
Bernard Kouchner avec un magnifique croquis illustrant la galaxie des
amis de DANOMEX, IMEDA. Malgré cet effort louable : silence radio. Les
informations passent mais d’affaire, il n’y a point.
Vous avez dit : la liberté de la presse ?
L’Élysée a–t-il donné des consignes ? La bien-pensance qui domine les
médias publics a–t-elle honte, a-t-elle des remords d’avoir autant
soutenu l’homme qui s’est présenté comme l’incarnation de la morale à
lui tout seul ?
Cet homme qui affirme avec toute l’assurance qu’on lui connaît et que
l’humoriste Nicolas Canteloup imite si bien « Aurais-je à rougir de
mon action au Biafra, au Rwanda ? J’ai à rougir de quoi dans la vie ?
Six mois sur le terrain, bénévolement. » Ce qui lui a échappé, c’est
qu’un bénévole ne touche pas 6000 euros par mois.
Dans une interview accordée au Figaro du 5 février dernier, Bernard
Kouchner se livre à un plaidoyer déclarant avec toute la mâle assurance.
Toute cette interview est fantastique car jamais il ne répond aux
accusations portées par Péan, mais bien au contraire continue d’asséner
des phrases à l’emporte pièce comme si cela suffisait à lever d’un
revers de main toutes ses perfides insinuations.
Et Christine Ockrent ? N’y a t-il pas quelques question à lui poser ?
Déjà, au moment de la parution du livre sur le Rwanda, « Noires
fureurs, blancs menteurs » de fortes pressions avaient été exercées sur
Richard Labévière journaliste à RFI pour qu’il n’interviewe pas Pierre
Péan. Richard Labévière a depuis été vidé par la femme de Monsieur K en
septembre 2008.
Répondant aux journalistes du Figaro qui évoquent le rôle
de sa femme à la direction de RFI, Bernard Kouchner répond qu’il s’agit
là de jalousies encore et d’un mélange nauséabond. Le french doctor
n’a en effet pas mots assez durs pour qualifier ceux qui osent révéler
ses activités et celles de sa femme et aime se poser en victime d’un
acharnement médiatique somme toute bien limité.
Il n’a pas toujours été aussi sévère avec l’archarnement médiatique.
Je me souviens d’une attaque beaucoup plus violente déclenchée contre
Régis Debray suite à un article paru dans le Monde, en pleine
intervention guerrière au Kosovo. Il avait osé parler du calme qui
régnait à Pristina, ce qui avait mis en fureur les tenants de
l’ingérence. Rompant avec toute tradition, Bernard Kouchner alors
secrétaire d’État à la Santé, avait fait alors au ministère, devant un
auditoire médusé de responsables de l’accueil des déplacés du Kosovo, un
numéro de claquette désignant Régis Debray à la vindicte sinon
populaire au moins fonctionnaire.
En réalité, le seul reproche que l’on pourrait faire à la rigueur au
livre de Pierre Péan c’est de l’avait écrit assez vite et de ne pas
avoir poussé assez loin son enquête. Car, tous ceux qui l’ont côtoyé
auraient sans doute bien des choses à dire pour compléter le portrait
qu’il a dressé de l’actuel ministre des Affaires étrangères. Car Péan,
en révélant nombre d’affaires pas bien claires, a surtout cherché à
démontrer comment tout au long de ses actions humanitaires, il avait
cherché à se faire valoir et à poursuivre des buts qui n’étaient sans
doute pas aussi humanitaires qu’il le prétendait.
Ce n’est d’ailleurs pas tant l’enrichissement personnel éventuel que
dénonce Péan mais des positions étranges dans les politiques prônées par
celui qui défendait le droit d’ingérence humanitaire. Il met à nu le
décalage entre la posture de l’humanitaire et la réalité de l’homme qui
illustre tellement bien cette caste qui a joué de cette étiquette pour
se draper dans la vertu des beaux principes et pour cacher des
objectifs à des fins moins avouables et ambigus. C’est ce qu’illustre
l’introduction du livre de Péan qui raconte comment Bernard Kouchner se
lève pour l’hymne anglais et non pour la Marseillaise. Etrange ?.
« Le Monde selon K » soulève bien des questions et puisque que les
médias semblent réduits au silence, on attend avec impatience qu’une
commission d’enquête parlementaire comme cela se fait aux États Unis,
fasse la lumière sur ces troublantes assertions.
Victor Charles
(1) http://www.ripostelaique.com/Pierre-Pean-a-son-tour-suspecte-d.html
http://www.ripostelaique.com/Le-monde-selon-K-de-Pierre-Pean.html
(2) http://www.bakchich.info/Bernard-Kouchner-ministre-hors-la.html
A lire :
Le Monde 13 mai 1999 témoignage de régis Debray
Le Monde, selon K ? Fayard 323p.
Marianne n°615
Marianne n°616 du 7 au 13 février 2009 -Kouchner n’avait pas le droit par Maurice Szafran
Affaire Kouchner Une contre attaque honteuse, Philippe Cohen et Éric Decouty
Le Point n°1900 12 février 2009
Libération 24 février2009 contre enquête Les réseaux du docteur Kouchner, la toile africaine de Bernard Kouchner
Le Figaro 5 février 2009 « Kouchner, je suis l’objet d’une
déstabilisation » propos recueillis par Alain Barluet et Pierre Rousselin
Bien sûr, nous sommes résolument patriotiques, bien sûr, tout ce qui est kippa, talmud, thora, falafel, shoah, mezouza, menorah, synagogue, haziza, roch hachana, fabius, bhl, goldnadel, strudel, delicatessen, askolovitch, jackubowitz, elie chouraqui, meyer habib, ldj, ulcan, arthur, étoile de david, kabbale, drucker, bref "israélite qui pue le shlomo et le moshe à des kilomètres" nous est étranger, voire odieux. (Le moissoneur des Lilas, commentaire paru et aussitôt disparu sur agoravox.tv, septembre 2014)
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En écho à :
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Bien sûr, nous sommes résolument cosmopolites. Bien sûr, tout ce qui est terroir, béret, bourrées, binious, bref, « franchouillard » ou cocardier, nous est étranger, voire odieux.
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