Autrement , regardons bien à quoi nous avons affaire.
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Dissolution : le suicide macroniste (12/06/2024)
Avocat en
droit du travail et de la sécurité sociale. Il est connu pour son engagement et
ses prises de position en tant que porte-parole du mouvement des Gilets jaunes.
Il est l’auteur de deux livres (« La ligne jaune », éd. Indigènes et
« Reprendre le pouvoir », éd. Les Liens qui Libèrent) et a lancé sa
chaîne YouTube « Praxis » sur laquelle il développe ses analyses
politiques.
"S’il
s’agit d’augmenter les salaires, d’obtenir de meilleures conditions de travail,
d’abroger laréforme
des retraites, d’acquérir de nouveaux droits sociaux en matière d’assurance
maladie et d’assurance chômage, d’améliorer la qualité des services publics,
c’est vers la gauche unie – malgré toutes les critiques légitimes qu’elle
mérite – qu’il faut se tourner.
S’il
s’agit de se lancer dans une aventure violente consistant à pourrir la vie des
autres sans que cela ne change positivement la sienne – car même sur
l’insécurité il échouera – c’est pour le Rassemblement national qu’il faut
voter. Que soient prévenus tous ceux qui pensent qu’en votant pour le parti de
Marine Le Pen, ils amélioreront leur propre vie : ils seront les dindons
de la farce, les cocus de l’histoire.
L’extrême
droite trahira ses électeurs, car elle a déjà pactisé avec la classe dominante,
en renonçant à toute rupture avec l’Union européenne et l’OTAN. Il n’est donc
pas très étonnant que Jordan Bardella ait d’ores et déjà rétropédalé sur la
réforme des retraites en renonçant à l’abroger en cas d’accession au pouvoir.
Demain, ils rétropédaleront sur tout le reste comme Georgia Meloni en Italie a
renoncé à toutes ses promesses de campagne, même sur l’immigration. Tout est déjà écrit. Le Rassemblement
national, c’est comme le macronisme en un peu plus raciste."
Sinon, l’extrême-droite
se trompe d’époque. Elle cherche à faire croire qu’elle peut se substituer à la
médiocrité et l’instabilité du pouvoir en place en substituant les siennes au
service des mêmes oligarques avec leur cour d’obligés.
L’époque en
réalité, c’est celle de la fin des oligarques qui s’abritent derrière la façade
d’une démocratie libérale qui se dit représentative. C’est celle d’une
authentique démocratie fondée
sur des concitoyens correctement informés, respectés et en capacité de se faire
respecter s’appuyant sur des aspirations qui traversent depuis un sacré moment
toutes les couches sociales de notre société. Et l’extrême-droite finira
dans le fossé, encore un peu plus cabossée sur le tandem qu’elle partage avec
la macronie et ce que cela représente.
Nous pouvons
tous si nous le voulons être quelque part sur ce chemin si nous voulons en
accepter et reconnaître la responsabilité et la nécessité.
Bruno est contrarié parce qu’il n’a pas compris avec
Darmanin et Macron que le pouvoir use et qu’il ne fallait pas jouer aux
gendarmes et aux voleurs ou à l’épouvantail et la roue de secours si vous
préférez avec l’extrême-droite quand on
sert tous deux les mêmes oligarques. Qui ayant le pouvoir économique ,
médiatique et politique de leur imposer leurs priorités et lignes rouges finissent
par être tentés d’inverser les rôles
→ Le RN au
pouvoir ? Un « risque nécessaire » pour le patron du MEDEF
(23/03/23)