La bête doit être égorgée non
étourdie le cul tourné vers la Mecque ou Jérusalem (c’est la même
direction). Pendant que la bête se vide de son sang éclaboussant
alentour, l’égorgeur chante Trabaja la mouquère ou Hava nagila
(suivant le cas) et ce pour ne pas traumatiser l’animal et lui
permettre de "partir" en chanson.
Petit bémol si pendant l’agonie
l’animal émet un pet (dernier soupir anal) il y a blasphème
et la viande ne pourra être consommée (hélas) et sera jetée avec
mépris aux pourceaux (qui n’en demandaient pas tant)...
Voilà...
A présent bon appétit.... Quant à moi je vais me faire un
melon-jambon San Daniele (grand cru de Parme) avec un petit rosé
d’Anjou bien frais.
Attention ... attention.... le porc halal existe.... avant son entrée en
abattoir l"animal est habilement déguisé : on lui colle une
paire de cornes sur la tête, un gros nez rouge sur son groin et on
coupe sa stupide queue en tire bouchon qu’on remplace par une plume
d’autruche.... et l’égorgeur qui n’y a vu que du feu l’égorge
gaiement en chantant "tiens voila du boudin" ... chanson
prémonitoire !