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un primate

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  • 6 votes
    un primate un primate 25 février 2014 18:46

    M’ouais...


    Votre discours est le discours convenu, excusez-moi de vous le dire.

    Au fond, je parle d’autre chose. Je dis que l’école est une formidable machine d’état à broyer les identités, à détruire les cultures populaires. Au profit d’une culture de masse, une culture petite bourgeoise, créatrice de consommateurs, d’employés, d’individus utiles au système. Mais plus à eux-même.

    Une masse amorphe, dé-politisée, dé-spiritualisée, coupée de ses racines, sans autre but et choix que de se vendre.

    L’école est une énorme catastrophe anthropologique.


  • 3 votes
    un primate un primate 25 février 2014 17:47

    Par savoir pratique, j’entendais l’exercice du concret. L’apprentissage de savoir-faire.

    L’école fabrique des semi-lettrés, des pseudo-intellos, résultats de ces fumeuses et prétentieuses "Humanités", totalement incapables de faire quelque chose de leurs mains (et de leurs vies). Toutes ces heures à faire semblant de s’intéresser à Corneille ou à l’Histoire officielle (donc sans intérêt) au lieu d’apprendre à faire un peu de cuisine, du tricot, du bricolage, du dessin ou de la mécanique, bref, à travailler réellement. Au fond, l’école nous coupe du travail dans le vrai sens du terme, c-a-d, à s’occuper utilement pour soi et les autres.

    L’école transforme tous les enfants de paysans ou de prolos en employés du tertiaire incapables de planter un clou (j’exagère un peu, je sais). C’est ce qu’on appelle abusivement l’ascenseur social.

    L’école métamorphose le peuple. Le paysan, l’ouvrier avaient un savoir-faire, une culture transmise de génération à génération. L’homme moderne, passé par l’école, a perdu toute cette culture. L’école nous désapprend ce que nos aïeux savaient. Elle nous transforme en petits bourgeois plus ou moins obéissants. Au fond, sa raison d’être est avant tout disciplinaire. C’est une sorte de bagne, de service civil d’où l’on ressort avili (par le système de notation et le conformisme).

    Bon, je suppose que ça se voit que j’ai une dent contre cette institution qui vole non seulement l’existence des gosses donc des gens (les meilleurs heures des meilleurs années de nos vies) mais aussi leur identité (l’école laïque dénie toute religion comme toute appartenance de classe).


  • 2 votes
    un primate un primate 25 février 2014 14:30

    La méfiance vis-à-vis du savoir c’est la méfiance vis-à-vis du savoir académique, c’est donc la méfiance vis-à-vis de l’institution elle-même, donc méfiance vis-à-vis de l’état.


    Le savoir académique, scolaire, est un mythe, un faux savoir. Il n’existe que pour séparer le bon grain de l’ivraie, sélectionner les éléments susceptibles d’être utiles à l’état et laisser de coté les autres. L’état n’étant que le faux nez des lobbys industriels, véritables maîtres de la société. L’école républicaine est une école industrielle, un laminoir gigantesque.

    Le coeur de ce faux savoir ce sont les mathématiques. D’une logique froide, implacable, sans esprit de contradiction, sans créativité, sans particularisme. Je parle des mathématiques scolaires pas des mathématiques de très haut niveau. 

    Le vrai savoir est le savoir pratique. Mais dans une société industrielle, il ne sert pas les intérêts de l’état qui n’a pas besoin d’artisans, de paysans, de véritables travailleurs mais qui a besoin d’employés dociles exécutant des tâches morcelées.

    Dans notre société, une véritable école, dispensatrice de vrai savoir, n’est qu’une vue de l’esprit, une illusion parentale.


  • 5 votes
    un primate un primate 25 février 2014 10:41

    Tu ne vois jamais le mal. C’est bien.


    N’empêche que Fillon en rajoute beaucoup sur son intérêt pour Israël. Sa petite anecdote sur sa jeunesse où il écoutait fébrilement à la radio l’évolution de la guerre du Kippour sent la démagogie à cent mètres. Les journalistes ne s’y tromperont sûrement pas.

    Ce gars n’a pas la carrure. On sent la soumission dès le début.

    Soumission au sionisme et soumission à la laïcité (qui, d’une certaine façon, est la même chose). Il se dit pourtant catholique mais reconnaît que les catholiques ont lutté pendant deux siècles contre les laïcs. Il intervertit les rôles. Ce sont les laïcards qui ont lutté deux siècles durant contre l’Eglise. Jusqu’à soumission totale de l’adversaire, soumission qu’il incarne parfaitement.

    Bref, on le savait, Fillon n’a aucun intérêt. Même si, dans le désert politique français, il pourrait passer pour le moins pire des candidats.


  • 2 votes
    un primate un primate 23 février 2014 16:12

    @ Guèpe,

    je n’ai pas les infos que vous réclamez.

     

    C’est un sujet qui m’est totalement étranger. Je voudrais juste entendre un autre son de cloche que celui dont on nous casse les oreilles depuis le lycée.

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