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wilkins

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  • 4 votes
    wilkins 26 septembre 2011 17:31

    Etrange cette histoire...

    Cette femme semble intelligente, très calme et fiable dans ses témoignages, précise et factuelle autant que cohérente. Elle n’a pas l’air d’une affabulatrice.

    Pourtant, certains points interrogent. Comment a-t-elle pu subir 26 agressions sans pouvoir en prouver une seule ?

    Dès la première, vu la violence décrite, on fait installer des caméras de surveillance, discrètes et imparables. C’est très certainement ce que lui ont conseillé les policiers dès sa première plainte.
    Il est possible aussi, dans de tels cas d’avoir une liaison privilégiée avec la police pour envoyer une alerte et augmenter leur réactivité.
    Une agression, hop, la police arrive, si c’est trop tard, elle ratisse le quartier, surtout que les auteurs sont connus. S’ils portent les mêmes habits que sur la vidéo, ils sont attrapés aussi sec.

    C’est ce que l’on voit dans nombre de reportages sur ce genre d’affaires.
    Les policiers ne sont ni idiots ni incapables.

    Là, rien.

    26 agressions, et seulement des plaintes sans suite, aucune mesure particulière, rien.

    Elle raconte son calvaire comme une fatalité.
    dans le cas du gérant de supermarché, lui aussi harcelé par une bande (vidéo postée sur agoravox tv), les agressions étaient filmées et par la suite, les voyous faisaient leur forfait la nuit ou cagoulés dans la rue.

    Je ne dis pas que ce n’est pas authentique seulement qu’il faut se méfier de ce genre de récits extrêmes. Si c’est vrai, cela dénote une impuissance policière surréaliste, si c’est faux, c’est une pièce jouée à la perfection par ses acteurs.



  • 5 votes
    wilkins 30 août 2011 15:12

    Oui, on les voit venir à trois miles avec leur révélations fracassantes et leur dissimulations du gouvernement américain...

    Les sauveteurs abandonnés à leur sort, les tours mal équipées, mal entretenues, rongées par l’amiante, les systèmes incendies défficients, l’avidité traidtionnelle du constructeur qui voulait faire des économies, les financiers obscurs qui nont pas fait les efforts, etc.

    La faute retombe sur les anonymes d’un système qui nourrit quelques goinfres un peu cyniques.

    Et point barre. Cette musique là est tellement connue qu’elle pourrait servir de musique d’ambiance dans un ascenseur.



  • 14 votes
    wilkins 30 août 2011 14:02

    Il est très très peu probable que cette enquête soit estampillée "conspirationnsite".

    Je constate une nouvelle tendance depuis un ou deux ans qui consiste à lâcher du mou par rapport à la version initiale sans pour autant verser dans la contestation politique des évènements.

    En somme, il s’agit de "complexifier" le 11 septembre, de céder sur certains points techniques sans que cela relève du conspirationniste. La conclusion s’imposera alors naturellement pour tout esprit rationnel :
    Les "truthers" ont bien décelé quelques incohérences, au final légitimes, mais ils ont construit un fantasme géopolitique paranoïaque autour de leurs doutes.

    Pour l’effondrement des tours, ils risquent d’insister sur le scandale de l’amiante qui rongeait les tours et transformait les deux édifices en ogres de verre en cas de catastrophe majeure.
    Je ne serai pas étonné qu’ils ajoutent que l’utilisation intensive des lances anti-incendie, sensées stopper le feu à surtout refroidi les structures, prenant ainsi le risque d’une "cassure" du métal tantôt dilaté, tantôt contracté, ou ce genre d’arguments dont je ne sais pas s’ils recouvrent un quelconque fondement scientifique ou non.

    Mais vous pouvez être sûrs qu’il ne s’agira pas d’explosifs.
    Cette méthode est également celle de Jean-Charles Brisard, le néo-conservateur issu du milieu du renseignement reconverti en avocat des victimes.
    Il veut bien admettre qu’il existe des doutes légitimes, certaines incohérences, voire qu’une nouvelle enquête serait nécessaire... mais uniquement dans la mesure où elle dénoncerait la participation d’éléments radicalisés du renseignement saoudien dans l’opération.
    C’est tout.
    On veut bien un peu plus d’arabes dans l’équation, mais certainement pas un peu moins d’arabes.
    Il nous ressort pour l’occasion les vieilles ficelles de décembre 1997 quand la CIA avait fourni aux républicains un arsenal d’indices plus ou moins fallacieux connectant les réseaux financiers démocrates aux financiers saoudiens liés à la famille Ben Laden. La piste Ben Mafouz, dont Brisard est le refourgueur officiel dans notre bel hexagone, même si son livre lui a valu une condamnation en justice.

    J’y vois une tendance.
    Pour tous ceux qui doutent mais refusent de verser dans le conspirationniste, on va leur servir tout un tas de scénarios dérivés du scénario initial, mais dorénavant saupoudrés d’un zest supplémentaire d’’"incompétences" de "défaillances", de mauvaises coordination des secours, d’amiante, de nouvelles formules de calcul de structure triturées dans tous les sens.
    Le "scientisme" triomphant va s’en donner à coeur joie.
    Pour le volet géopolitique, on va enfin lire les partitions pakistanaises et saoudiennes, pour dire que oui, il y avait bien quelques omissions... mais uniquement pour protéger deux pays encore alliés des Etats-unis et éviter des guerres revanchardes inutiles.
    Surtout que cette duplicité des services saoudiens et pakistanais sera évidemment réduite à la participation d’éléments fanatisés du renseignement et non aux strutures mères que sont l’ISI et l’Al Mukhabarat.

    Pourquoi enquiquiner le public avec ces histoires de barbouzes compliquées quand les complices ont été discrètement éliminés à l’ancienne et que le responsable majeur est connu de tous : Al-quaida et son leader Ben Laden au bonnet et aux magazines playboys.

    Les esprits rationnels vont enfin pouvoir lâcher u ouf de soulagement.

    Toutes ces incohérences, qu’eux-mêmes commençaient à voir tant elles étaient envahissantes ne sont donc que des détails, complexes, sinueux, des circonvolutions scientiquement et des ramifications islamo-islamistes sur fond de pakistan, d’ISI et de banbouzes.

    On pourra alors mettre un point final à l’histoire officielle du 11 septembre.

    Dans leur magnanisme, on reconnaîtra même aux Etats-Unis un certain mérite d’avoir réduit la dimension géopolitique du 11 septembre à Al-quaida...

    ...pour le bien de tous, comme toujours.

    En attendant l’agence Kroll se porte comme un charme, merci pour elle.



  • 3 votes
    wilkins 14 août 2011 16:19

    Ca commence à me gonfler cette mode...

    Les vidéos américaines font systématiquement la même chose.

    Quand des gens s’interpellent dans la rue où lorsqu’un responsable fait un discours public, le bruit des conversations ou des dialogues est couvert par une musique d’ambiance.

    Faut vraiment être dégénéré du synapse pour produire ce genre de vidéo.

    Quel est l’intérêt ?

    Ils compensent du coup en sous-titrant ce qui devient inaudible.
    Le principe est d’une connerie comme seules les modes internet savent l’inventer, jusqu’à la gangrène. Toutes les vidéos aujourd’hui respectent ce modus operandi.

    Je suis pour le rétablissement de la peine de mort pour ceux qui croient cool de mettre du death metal norvégien sur un discours de sociologue.



  • 3 votes
    wilkins 12 août 2009 23:41

    Sentero, merci pour votre réponse cordiale.

    vous dites : "La particularité du conspirationisme (la vision que j’ai pu m’en faire) par rapport au fait de croire qu’il a pu y avoir des manipulations, des tractations, des intrigues dans l’histoire (une évidence) c’est de donner à ces pratiques secrètes une importance capitale, d’y voir un système explicatif total et simplificateur avec généralement les méchants (puissants, occultes, organisés en réseau) et les victimes. type : "système"/pions/moutons/ficelles "

    C’est très précisemment ce que j’essayais de mettre en lumière dans ma réponse. Ce qui qualifie un "conspirationniste" n’est pas la nature même du fait ou de l’intrigue qu’il dénonce, puisque nous sommes effectivement d’accord que la politique internationale est globalement faite de jeux à trois ou quatre, de diplomatie plus ou moins officielle, de manipulations et de coups tordus. Non, ce qui qualifie le conspirationniste, ce ne sont pas les faits mais les intentions qu’on lui prête, comme vous l’avez reconnu.

    Donner à ces pratiques secrètes une importance capitale ? Ces pratiques ne sont pas davantage capitales que le débarquement du 6 juin 1944, que la sainte alliance, la triple entente, les accords de Bretton woods et les tractations qui les précédèrent, le dessous des accords de Yalta, l’assassinat de François-Ferdinand d’Autriche, Katyn, l’élaboration secrète de la solution finale, l’opération "Condor", le coup d’état contre Mossadegh, l’entrainement des contre-révolutionnaires et des juntes militaires dans "l’école des Amériques", la diplomatie secrète entourrant l’élaboration de l’offensive de la baie des Cochons, les missiles de Cuba, la crise nucléaire qui suivit, ou encore les manipulations incessantes pour provoquer une intervention en Irak en 2003.

    Tout cela est désormais historique et relève de la plus haute importance. Ce n’est donc pas non plus la "valeur" ou la conséquence d’un fait qui le conduit à être taxé de complot ou non. L’opposition à la guerre en Irak en 2003 aurait été une théorie du complot si la France n’avait pas ouvertement pris position contre et ainsi ouvert une brèche. C’est là qu’il y a fracture, lorsqu’un fait sort de l’ombre.

    Beaucoup de gens, qui d’ordinaire survolent la politique internationale, se sont rendu compte que lorqu’un sujet restait à la une relativement longtemps et qu’on lâchait la meute de journalistes sur les moindres détails de la préparation d’une guerre, tout un tas d’éléments apparaissaient alors en lumière : le rôle des agences de renseigenment, le contrôle de l’information, l’exagération d’une menace, la manipulation des opposants politiques locaux, etc. Rien de très extraordianire en somme. Si ce n’est que c’est officiel parce qu’il y a eu acharnement. Il s’agit d’une anomalie.

    La première guerre d’Irak était, en l’espèce, bien davantage digne de servir de toile de fond à un mauvais polar de Tom Clancy que la seconde, seulement, elle a fait consensus. Quid des images satelittes présentées devant le conseil de sécurité de l’ONU (déjà !) par l’administration Bush père, désormais officiellemnt bidonnées, quid de l’affaire des couveuses, aujourd’hui présentée comme l’exemple même de la propagande militaire, quid de l’entretien entre l’ambassadrice américaine en Irak (april glaspee)avec Saddam Hussein pourtant rendue publique par ce dernier, quid de la médiation saoudienne pour faire céder Saddam Hussein, qui avait réussi ! quid des déclarations de James Baker (le secrétaire d’état) avant la guerre, quid de la vente avérée de matériel de forage transversal, révolutionnaire pour l’époque, des Américains aux Kowetiens leur permettant de "puiser" dans les ressources pétrolières irakiennes, quid de l’aveu public du général schwarzkopf (à la tête de la coalition durant toute la guerre d’Irak) de la préparation de l’offensive 5 mois avant l’invasion du Koweit par l’Irak, etc.

    Est-ce une théorie du complot ? En quelque sorte, oui, pourtant, le Washington Post en a fait ses choux gras, mais tardivement, en 2002 : http://www.commondreams.org/headlines02/1230-04.htm, retranscription de l’article qui est aujourd’hui en archive sur le site du WP, donc payant : http://www.washingtonpost.com/ac2/wp-dyn/A52241-2002Dec29?language=printer

    Vous dites que le terme, péjoratif, a suivi la destinée de nombre de mots de la langue française. C’est exact, mais dans le cas qui nous intéresse, il s’agit d’une mise à l’index d’individus s’appropriant un sujet au départ délaissé par les journalistes d’investigation.

    Sans rentrer dans les détails, les contre-enquêtes publiées en 2002 pour contredire Meyssan (qui avait effectivement baclé son travail, expédié une version intermédiaire faite de syllogismes simplistes, de conclusions hâtives et de distorsion de faits) ont été publiées après une semaine d’approffondissement du sujet seulement, avec une seule ligne éditoriale : trouver tout ce qui va dans le sens de la thèse officielle. Quitte à inventer des éléments, comme le journal Le Monde l’a fait avec des photos des débris de l’avion du Pentagone à une époque où la théorie officielle disait qu’li n’y avait aucun débris consécutif à ce crash parfait. Meyssan les a épinglés publiquement sur ce fait et ils ont du reconnaître leur erreur.

    Au-delà de l’anecdote, cela met en lumière une caractéristique particulière du journalisme, l’incapacité pathologique à se dédire au profit d’un tiers, extérieur à la profession. C’est une règle tacite, on ne se fait pas berner comme ça. Meyssan a crispé le 11 septembre, et sur ce point, je suis en accord avec vous. On assiste depûis à un affrontement absurde entre des journalistes qui, lorsqu’ils sont mandatés par leur rédaction de s’attaquer au sujet, ont l’impression d’être envoyé au casse-pipe. Ils connaitront forcément moins le sujet que les afficionados du Net qui, pour certains, planchent dessus depuis 8 ans, auront toujours un argument de retard et, au final, recevront une belle volée de bois vert. Même le journal en ligne rue 89 l’a expérimenté récemment.

    Le refus de rattrapper le retard sur le 11 semptembre a créé une dichotomie désastreuse.

    Moi-même, en me relisant, j’ai le sentiment d’écrire à la manière d’un "geek", obligé que je suis de revenir sur la nature même des relations internationales, en insistant sur ses noeuds gordiens, ses intrigues et sa diplomatie de couloir. Elle n’est pas faite que de cela mais je suis sommé de me justifier, en quelque sorte.

    Le sujet aurait dû, dès le départ, être traité de manière professionnelle, et cela n’a pas été fait. Ceux qui essaient, depuis, de combler ce vide sont traités de "conspirationnistes", pour toute forme de procès, et renvoyés à une idéologie brunâtre et infamante. C’est cela que je vous reprochais maême je comprends vos positions.

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