La télé est à la fois :
une machine à mystifier (définition du dico : abuser de la crédulité de quelqu’un pour s’amuser à ses dépens, tromper en donnant de la réalité une idée séduisante mais fausse),
une machine à manipuler (définition du dico : amener insidieusement quelqu’un à tel ou tel comportement pour le diriger à sa guise, transformer les faits par des opérations plus ou moins honnêtes, trafiquer).
3. Tout mettre en doute. Circonspection est le maître mot.
Trop d’approximations, trop d’inexactitudes, trop de dédain souverain... Quels que soient les sujets traités, ils sont maltraités. Toujours ! Même quand il s’agit de compter les morts, les blessés !
Pour asseoir son pouvoir, la télé utilise tout un arsenal de techniques de communication : le mensonge (par mission ou par omission), la falsification, la supercherie, la mascarade, le bidonnage, la mauvaise foi, l’enfumage, le lavage de cerveau, la dramatisation à outrance, la connivence, la complaisance, la diversion, la censure et l’auto-censure, la partialité sournoise, le pluralisme à une voix, le propagandisme.
Les programmes de la télé sont commandités, financés, contrôlés et portés à l’antenne par des lâches, des vendus, des menteurs et des tricheurs sans scrupule. Des gens cyniques et arrogants, intéressés et inintéressants, « suffisants et insuffisants » (Bourdieu). Et cette règle ne souffre pas d’exception.
Cessez de dire « Untel ou Unetelle est quand même pas mal », le soi-disant meilleur est en réalité le pire, puisqu’il réussit à vous embobiner (syndrome de Stockholm).
Il n’y a rien de bon à la télé, tout est à jeter