Il porte des beaux mocassins, de jolies chaussettes rouges en cachemire, notre Frédôô. Dont acte. Le raté/aigri Beneix, au bord de la crise de nerfs, ne trouve d’autre argumentaire à nous asséner en vue de nous convaincre que Frédéric Mittérand est un cuistre. L’argumentaire dont il est question vole au niveau intellectuel de l’attaquant, c’est à dire altitude les semelles. Le monsieur oublie que son interlocuteur a défendu en son temps un cinéma particulièrement pointu et exigeant, dont David Lynch à ses tous débuts, et ce en payant de sa personne au vu des dettes accumulées avec ses deux salles du XIVème arrondissement, à la programmation passionnante. Mais de ce cinéma là, Beneix en ignore même l’existence. Frédéric Mittérand n’est ni un martyr, ni un héros et n’en a jamais revendiqué le statut quand d’autres en auraient tartiné les murs pour nettement moins. En conclusion je me réjouirais sincèrement de le voir Ministre de la Culture. Bon écrivain, bon cinéaste, fin connaisseur des lettres et de l’art d’aujourd’hui, ça fait des lustres que l’on attend à ce poste quelqu’un qui sait de quoi il parle.