> "malheureux libéraux sur le dos desquels on met toute la misère du monde"
Ben oui. Par exemple il n’y a aucun libéraux au gouvernement, les contributions obligatoires prennent 60% du PIB français etc. Pourtant c’est bien le libéralisme qui a fait la grandeur de l’Occident, mis fin aux famines, permis le développement technique, apporté la croissance la plus considérable de l’histoire de l’humanité, etc.
> "C’est à cause de l’interventionnisme de l’état que les banques américaines spolient les emprunteurs ?"
Ben oui. La crise des subprimes a été fabriquée par la puissance publique US. Pour être plus précis les banques ne spolient pas les emprunteurs : elles avaient l’obligation de service public de les laisser collectivement se surendêter.
C’est la puissance publique US qui a imposé un faisceau de contraintes réglementaires aux banques rendant inévitable la crise des subprimes.
1- Depuis des décennies la puissance publique pilote les volumes globaux d’entêtement privés via la banque centrale et les réglementations bancaires. La fiscalité est défavorable aux capitaux propres et favorise l’endêtement des banques jusqu’aux ratios planchers fixés par la puissance publique, régulant indirectement la masse monétaire. La planche à billet et les taux d’intérets régulent directement la masse monétaire.
2- Une achitecture mise en place sous les administrations démocrates notamment Clinton a forcé le crédit social en zones défavorisées. Outre des ratios, était obligatoire les mauvaises pratiques exigées par les groupes associatifs communautaires. En contrepartie la puissance publique US a accordé au banques des facilités de refinancement par titrisation via les sociétés de capitaux privé mais de service public Fanny Mae et Freddy Mac. Ces 2 giga sociétés étaient gérées par la gauche US, garanties implicitement par l’état et non sujettes à l’impôt. Entre 2 scandales de comptes falsifiés elles ont corrompu suffisamment de parlementaires de droite pour que leur gabegie du refinancement irréaliste du crédit ne soit stoppées qu’en 2005.
En réalité la crise économique mondiale que nous vivons n’est pas simplement celle des subprimes, c’est plus globalement la crise du surendêtement occidental. Les subprimes ... c’est le 1er maillon à avoir craqué, le plus faible, mais ce n’était pas le plus important. Entre 1995 et 2005 l’immobilier a doublé aux USA et en UE (triplé en UK, Irlande, Espagne, doublé en France, cru sans excès en Allemagne) et la masse monétaire elle aussi a doublé aux US en UE/Euro et en UK. C’est beaucoup trop et cela ne correspond pas à la croissance réelle. En réalité l’immobilier a servi d’éponge à liquidités. Les pays nouvellement industrialisé ont fortement sous évalué leurs monnaies et pour cela ont acheté et stocké des titres occidentaux (devises, bons du trésor, titres para publics de type Fanny Mae et Freddy Mac, etc.). Cet afflux de liquidités en occident a été amplifié par le jeu des résonnances de la croissance, et engendré une fausse impression d’euphorie économique, avec une croissance en réalité non soutenable car fondée sur des malinvestissements mondiaux et des surconsommations occidentales. Les états occidentaux ont favorisé le crédit immobilier pour éponger les liquidités des petits propriétaires, et augmenté démagogiquement leurs dépenses sociales via et leurs déficits publics au bénéfice des personnes modestes. Comme les pays occidentaux ont des législations sociales rigides, ils n’ont pas pu s’adapter à la sous évaluation des monnaies des PNI et plus généralement à leur concurrence industrielle.
Bref il s’agit d’une crise ETATIQUE, qui consacre la chute de la démocratie sociale occidentale et la montée des PNI certes non libéraux sur tout un tas de plans, mais moins lourds dans leur fiscalité explicite et leur réglementation notamment sociale (fiscalité implicite).
> "A cause de l’état aussi que Goldman Sachs truque les comptes de la Grèce"
Ben oui. L’état Grec surrendêté a voulu biaiser ses comptes pour satisfaire aux exigences de la confédération des états de l’UE.
> "sûrement aussi à cause de l’état que les paradis fiscaux qui voient transiter environ un tiers des échanges mondiaux"
Oui, bon les échanges papiers cela ne veut pas dire grand chose.
Ceci dit oui, les gens fuient le vol orchestré par la puissance publique.
40% de cotisations sociales puis 50% d’IR, puis 20% de TVA, sans compter l’ISF et autres, cela fait que ceux qui ont un peu d’argent et pas la capacité de s’organiser pour fuir payent plus de 80% de contributions obligatoires ce qui est monstrueux. Cela porte un nom : la spoliation légale, c’est à dire la démocratie crapuleuse où des électeurs corrompus élisent des hommes politiques démagogues (et eux aussi corrompus) pour voler à leur place dans la poche du voisin grâce à l’impôt monstrueux.
> "Arrêtez un peu svp. Le libéralisme est LA doctrine économique étatique"
Avec 80% d’impôts sur les classe moyennes ? Avec le droit social incroyablement contraignant qui incite les gens à se pourri la vie pour le contourner ? Avec la soviétisation de la monnaie ? Non.
La doctrine étatique est la démocratie sociale qui en pratique est un couplage du capitalisme d’état (favorisant les indutriels et medias généreux amis du pouvoir politique), couplé à la démagogie crapuleuse (favorisant les classes d’électeurs oganisées), ces deux forces s’associant pour voler les autres électeurs via l’impôt et les privilèges.