Otage, une situation géopolitique très complexe.
OTAGES DU SAHEL – l’AQMI ou le DRS Algérien ?
première diffusion mercredi 22 septembre 2010, à 21:59
A qui profitent les prises d’otages et la déstabilisation de la zone Sahara ?
(Avertissement : Ébauche d’article en construction ….à suivre complément et suite actualisée sous peu ..)
Le DRS est le service secret algérien.
La
lecture conseillée de l’article (en lien ci-dessous) nous donne une
idée, de ce qui ce trame depuis plusieurs années déjà au sein de la
société algérienne la Sonatrach, l’exploitant et gestionnaire de la
ressource pétro gazière algérienne. Un marigot de politiciens et de
militaires qui bradent le sous sol Algérien et en premiers à des clients
tel que les sociétés américaines très proches des néo-conservateurs
(Halliburton, Dick Cheney).
Terrorisme, ressources pétrolières, Halliburton, Dick Cheney....ça ne vous rappelle pas quelque chose !
Extrait :
[… En
avril 2004, aussitôt Abdelaziz Bouteflika « réélu » président, Jacques
Chirac se rend à Alger pour l’en féliciter et l’inviter à engager entre
leurs deux pays un « partenariat d’exception » [1]. Ambition louable
s’il s’agissait d’établir entre la France et l’Algérie des rapports de
coopération économique, culturelle, touristique ou scientifique sains et
bénéfiques pour les deux peuples. Or, il y a supercherie sur l’identité
du partenaire, la micro-colonie du Club des pins qui domine et
assujettit le pays et qui mène une guerre sans merci au peuple algérien, ….//…]
Ou encore ….
[…//… Razzia sur les ressources naturelles
Sonatrach
incarne la dernière présence algérienne dans le Sahara. Quelque
contrôlée que soit cette société, son personnel algérien constitue un
témoin gênant contre les spoliations à grande échelle qui s’y déroulent.
Un témoin dont les dirigeants algériens n’ont eu de cesse de vouloir se
débarrasser. En plaçant un malade en phase terminale de cancer comme
PDG de Sonatrach, le ministre de l’Énergie et des mines Chakib Khelil
garde la mainmise sur cette société, vouée selon lui à la privatisation,
et préside à son démembrement. …//…]
Otages nucléaires & humanitaires !
Rappel de commentaires joints à l’article de l’Observatoire du nucléaire concernant ces otages atomiques.
Autisme
et aveuglement en ce pays nanti qui brule l’uranium issu des mines du
Niger tout en ignorant de la famine qui sévit depuis des mois là bas ! Autisme
et aveuglement en ce pays nanti qui brule l’uranium issu des mines du
Niger tout en ignorant de la famine qui sévit depuis des mois là bas
! Si on peut être choqués de ces méthodes "terrosistes" , on ne peut
plus faire comme si nous n’avions pas une part de responsabilité. Faut
l’admettre que depuis près de 50 ans, les décideurs français ont fait
croire à une énergie propre pas chère et disponible à perpètre. Résultat
des courses à l’atomique, le Niger est exsangue, malgré les parades
tardives et hospitalières d’AREVA à Niamey ou autres dispensaires dans
les villages isolés, le Niger est toujours corrompu probablement, Le
Niger est et restera bafoué dans la façon de l’ancien colonisateur a
décidé de lui accorder tel ou tel prix pour ces ressources désormais
tant convoitées.
Et ce malgré l’ouverture de nouveaux chantiers, ce produit est et sera à l’égal du pétrole en peu de temps, si ce n’est déjà ...
En
2007, AREVA a du "accepter" une hausse de 50% du prix , au mm moment ou
l’atomiste national négociait les 2 EPRs en Chine (les recharges
uranium sont indus dans le contrat de 8 milliards d’euros-du jus pendant
15 ans ! La Coface sera là et remplira les trous atomisés) , d’ailleurs
l’un des cadres de la boite nucléaire avait été soupçonné de corruption
par les autorités judiciaires chinoises. Certainement un arrangement
mal arrangé avec les oligarques du PCC...une garde à vue diplomatique en
quelque sorte !
Ce qui me turlupinais déjà cet été à l’annonce et concernant le tragique destin de Michel Germaneau.
Le tragique destin d’un ingénieur.
Hors,
il ce trouve que Michel Germaneau, connaissait et évoluait dans ce
"marigot pétro gazier". Un cadre technique au service des ressources de
l’Algérie pendant de nombreuses années (la plus grande partie sa
carrière professionnelle) et qui en fin de carrière s’oriente dans
l’humanitaire ! En voilà une belle façon que de vivre sa retraite, bons
sentiments et compassions téléguidées pour un pardon en ouverture des
cieux !
Sans en retirer une ferme conviction, je suis
persuadé que cet otage n’était pas tout simplement qu’un simple otage.
Son passé professionnel, laisse présumer d’autres facettes beaucoup
moins bonnes manières, que son étiquette en retraite d’humanitaire qu’il
était certainement, mais néanmoins. D’ailleurs, quel était le réel
métier et quelle était la fonction de Michel Germaneau ? Et lors de sa
collaboration dans le secteur pétrolier et gazier en Algérie, pendant
plusieurs décennies...qui pourrait nous en dire ? J’aimerai savoir avant
de sortir les mouchoirs, et vous autres ?
Ni inquisiteur et avec respect,
ces interrogations sont de la curiosité qui me semble logique et saine
en journalisme, rien qui ne soit de l’inquisition, mais d’une évidente
nécessité pour justifier une adhésion sans faille à l’honneur de cet
homme, qui de toute évidence, a été sacrifié diplomatiquement parlant.
Cet
homme, malade cardiaque, avait-il sa place et sérieusement dans un
Sahara qui malgré l’hiver sahélien, est déjà d’une rude épreuve pour une
personne en bonne santé, cela me semble étonnant, d’autant qu’il en
connaissait les dangers ( ingénieur en pétro-industrie en Algérie- et à
la marge de la Sonatrach ? ) ce facteur cardiaque me parait important de
souligner.
Mais le corps nous en dira plus certainement ,
et si pour peu que les "Gendarmes du Prince" puissent un jour ou l’autre
le retrouver ?
Des interrogations également partagées sur
le site Rue 89 , concernant ce groupuscule AQmi, un groupe terroriste
qui semble bien utile à tous, surtout pour satisfaire la curiosité et
les opinions occidentales. Le « terrorisme islamiste », l’article de
service qui nous sert ainsi de lecture édulcorée et bien trop simpliste,
à mon sens, pour ce qui gouverne les intérêts de la géopolitique
internationale sur des territoires gorgés de ressources en énergies.
Uranium et gaz …. En échanges des otages ?
Extrait de Rue 89
[…//…Qui se cache derrière Aqmi ?
A
l’origine, le sigle Al Qaeda au Maghreb islamique est apparu en janvier
2007, prenant la suite du Groupe salafiste pour la prédication et le
combat (GSPC) algérien, et englobant des groupes rebelles touaregs et
sans doute une composante criminelle, dans une zone désertique allant du
Niger à la Mauritanie.
Cette origine
algérienne est lourde de sens, alors que pèse depuis des années le
soupçon de la manipulation d’une partie de la nébuleuse islamiste
algérienne par le Renseignement militaire algérien, le DRS, l’une des
branches du régime d’Alger.
C’est la
thèse que défendait, sur Rue89, l’anthropologue britannique Jeremy
Keenan, au lendemain de l’annonce de la mort de Michel Germaneau.
Keenan, un spécialiste reconnu de la zone sahélienne, écrivait le 9
août : « La zone frontalière [entre le Mali et l’Algérie,
ndlr] juste au Nord de Tigharghar est survolée quotidiennement par les
hélicoptères de l’armée algérienne, et régulièrement par deux Beechcraft
1900 de l’armée de l’air algérienne, équipés de matériel de
surveillance. De plus, il existe des contacts étroits entre la cellule
d’Abdelhamid Abou Zaïd d’Aqmi et le DRS, Zaïd étant lui-même considéré
comme un agent du DRS.
Pour cette
raison, les habitants de la région, de plus en plus remontés contre les
activités présumées d’Al Qaeda, se réfèrent souvent à Aqmi comme “
Aqmi/DRS ”. Ainsi, les derniers mots attribués au colonel Lamana Ould
Bou, du service malien de la sécurité d’Etat, peu avant son assassinat à
Tombouctou le 10 juin 2009, étaient : “ Au cœur d’Aqmi, il y a le DRS.
” »
……//…]
Ce qui est
également la conclusion de l’article cité en tete , et combien ce
document datant de 2005, et si l’on a dans l’idée que la politique
internationale a un train d’avance sur les frasques médiatiques , eux
toujours publiés et commentés à fond la caisse
Les partenaires « d’exception » de Jacques Chirac Par Lounis Aggoun le 28 avril 2005
http://www.reseau-ipam.org/spip.php?article699
L’auteur
de ce texte a co-publié avec Jean-Baptiste Rivoire un ouvrage intitulé
"La Françalgérie : crimes et mensonges d’États. Histoire secrète, de la
guerre d’indépendance à la "troisième guerre " d’Algérie" aux éditions
La Découverte, Paris, 2004.
Le Sahara
présente quant à lui un double inconvénient. Le rapt des ressources
naturelles exige un cadre législatif explicite et cette vaste étendue
est difficile à contrôler. Le ministre des Finances Abdelatif
Benachenhou et celui de l’Énergie et des mines Chakib Khelil s’emploient
à faire adopter (au nom des Algériens) les lois qui font perdre aux
Algériens la souveraineté sur le Sahara. Quant à la sécurisation de ce
territoire, qui de mieux alors pour y veiller que le gendarme du monde
par excellence : les États-Unis d’Amérique ?