À la fin des années 1930, Céline publie deux pamphlets fortement marqués par un antisémitisme virulent[9],[10] : Bagatelles pour un massacre (1937) et L’École des cadavres (1938).
Il présente lui-même ces ouvrages ainsi : « Je viens de publier un livre abominablement antisémite, je vous l’envoie. Je suis l’ennemi n° 1 des juifs »[11].
Dès la fin des années 1930, Céline se rapproche des milieux d’extrême
droite français pro-nazis, en particulier de l’équipe du journal de Louis Darquier de Pellepoix, la France enchaînée[
Durant l’occupation, Céline exprime ouvertement son soutien à
l’Allemagne nazie. Lorsque celle-ci entre en guerre contre l’Union
soviétique, en juin 1941, il déclare : « pour devenir collaborationniste, j’ai pas attendu que la Kommandantur pavoise au Crillon..
Céline était donc un collaborateur, pro-nazi et anti-sémite.