• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile


Commentaire de poetiste

sur Nicolas Bedos mytho anti-Sarko "un VRP cocaïné"


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

poetiste 25 janvier 2011 10:10

Service commandé.

Le rôle du clown officiel, du bouffon de sa majesté, joué par le fils Bedos, c’est dans l’ordre des choses quand elles sont en désordre, si j’ose dire.

Après Eric Besson, le clone de Hortefeux, le fiston Bedos rejoint sa famille et prend sa place.

La propriété du rôle est sauvegardée : tout le monde se rallie au panache bling bling clinquant de la cour. Les vassaux peuvent aller quérir de l’or pour la couronne et pour eux-mêmes. NB : les colonisés, c’est nous.

Si on pense que le bouffon est là pour faire réfléchir le roi, on se trompe lourdement, il est là pour amuser la République, la distraire, c’est-à-dire l’éloigner du réel.

Dans la démocratie, c’est le peuple qui est censé avoir le pouvoir, voilà donc bien pourquoi on l’enfume. Et il en redemande !

Bedos, fils à papa, doit bien se garder de vendre l’héritage ; il doit le faire fructifier coûte que coûte. Drôle d’héritage que celui de vouloir être drôle à tout prix.

Mais à vaincre sans péril, le triomphe ne concerne que les dupes dans la Nation du « cause toujours pendant que je m’enrichis ».

Vont bientôt nous servir de l’humour côté en bourse ces m’as-tu-vu derrière l’écran télé qui font écran à tout partage, à toute solution de justice pour tous. Enfumons, se disent-ils, il en restera toujours quelque chose dont nous pourrons profiter.

Peuvent bien chanter que personne ne doit avoir faim ou avoir froid, ça fait partie des bonnes intentions dont l’enfer serait pavé, à ce que l’on dit.

Ah ! Ce fromage de la technologie télévisuelle anesthésiante, que de mal n’a-t-il pas fait, que de collaboration au pouvoir en place, que de complaisance !

La technologie interactive du net nous donne la parole. Et il nous est permis de dire à ces amuseurs publics qu’ils sont plus tragiques que drôles quand l’humour est devenu un business comme les autres.

 

 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès