Cher Logan :
Le coup de la nationalisation des banques, Mitterrand a tenté, mais cela n’a guère été concluant. Les responsables des groupes publics (car il en faut), n’ont strictement rien à envier en terme de filouterie à ceux du privés. De plus, ils sont généralement cooptés par les Francs-maçons, comme dans les coopératives.
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Il doit y avoir une distinction entre la monnaie-crédit, accordée par les banques à des usagers en demande de financement, et la monnaie centrale, produite par la Banque centrale, dont la quantité doit être régulée. Il ne doit pas y avoir de confusion entre l’Etat, source de légitimité et de
souveraineté, et les acteurs de rang inférieur, participant du marché.
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Votre solution est mauvaise. Mieux vaut 15 gouvernements monétaires
différents pour 15 économies différentes, plutôt qu’un seul, dont on
sait d’ailleurs pas trop pour qui il roule...
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De plus, elle est impossible. Comment voulez-vous modifier un traité qui engage 15 pays ? Quel allure cela aurait-il que le futur président de la république reviennent la queue entre les jambes : "Ouin, ils ne veulent pas changer le traité !" Et après, c’est pas grave, on continue de laisser crever les gens ?
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Ma "solution creuse" :
- Les banques privées empruntent à 1% à la BCE puis prêtent à 3 ou 4% à l’Etat.
n’est pas une solution, c’est le constat de fonctionnement actuel... N’étiez-vous pas au courant ?
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Ma solution est :
- Récupérer la souveraineté monétaire (Abolition loi 73-7, Art 123 de Lisbonne).
- Emettre du crédit productif, emprunté sans intérêt, pour un programme de grands travaux, afin de créer de l’emploi et simultanément assouvir les besoins non satisfait.
- Rétablir les douanes et sortir du libre-échange.
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Les avances monétaires sans intérêt émises par l’Etat vont servir à orienter le travail et permettront donc la transformation de la société. L’Etat ainsi pourra diriger l’argent à financer des travaux utiles à tous, et non à une inutile spéculation comme s’y complaise les banques.
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En effet, l’Etat est le point cardinal de la société : il connait parfaitement tous les besoins de la population. Il sait donc où diriger l’argent. Les banques, elles, sont des spécialistes de l’Argent et du boursicotage, c’est donc là qu’elles sont portées, par leur très grande connaissance en ces matières, à investir. Mais cela ne va pas là où il faut.
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C’est donc bien à l’Etat lui-même d’avoir la capacité d’auto-financement. Les élus seront responsables devant le peuple de son utilisation.