Bof, quand bien même on reviendrait au roi on ne règlerait rien. Ce serait le plus probablement un roi-people, attaché à sa couronne et aux privilèges matériels qu’ elle lui procurerait. Pour cela il serait prêt à obéir au doigt et à la baguette aux puissants lobbies ; un roi aussi est corruptible, autant qu’ un homme politique élu au suffrage universel. Quand à la masse, si jamais elle devenait royaliste, elle se réjouirait des jolis spectacles retransmis à la TV de la vie de la famille royale, comme nos voisins anglais avec leur reine aux mille chapeaux.
Et puis de toutes façons le problème du roi ne se pose pas puisque ce n’ est pas à l’ ordre du jour. Personne en France n’ y songe, en dehors bien sûr de quelques cercles originaux, où les débats sont certes passionnants mais à des années lumière de la politique proprement dite.