Il faut mettre fin à l’accord UE-Israël
L'UE divisée sur la suite à donner au partenariat avec Israël après un rapport accablant
Il faut mettre fin à l'accord UE-Israël.
"La France ne peut pas être complice du génocide à Gaza.
Il faut mettre fin à l'accord d'association entre l'Union européenne et Israël."
Annexes :
Gaza : les députés macronistes et lepénistes votent contre le respect du droit international
https://www.humanite.fr/politique/assemblee-nationale/les-deputes-votent-contre-le-respect-du-droit-international-et-la-suspension-de-laccord-dassociation-entre-lue-et-israel
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La contestation croissante de l’accord entre l’UE et Israël ira-t-elle jusqu’à sa suspension ?
https://theconversation.com/la-contestation-croissante-de-laccord-entre-lue-et-israel-ira-t-elle-jusqua-sa-suspension-257253
Contestation croissante de l’accord entre l’UE et Israël
La contestation de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël s’est intensifiée en raison de la situation humanitaire critique dans la bande de Gaza. Plusieurs facteurs ont contribué à cette contestation croissante :
Détérioration de la situation humanitaire : Depuis le 2 mars 2025, l’aide humanitaire à Gaza a été bloquée par le gouvernement israélien, provoquant une crise alimentaire et sanitaire. La situation s’est encore aggravée après la rupture du cessez-le-feu le 17 mars 2025, avec des frappes sur des civils et un blocus strict.
Pressions internationales et actions européennes : Face à ces événements, plusieurs pays européens, dont les Pays-Bas, la France, la Belgique, l’Irlande et la Roumanie, ont demandé à la Commission européenne de réexaminer l’accord d’association avec Israël. La majorité des États membres de l’UE soutiennent cette démarche, ce qui a conduit à la décision du 20 mai 2025 de lancer un réexamen officiel.
Arguments juridiques et politiques : La situation a ravivé les discussions sur la conformité de l’accord avec les obligations en matière de droits de l’homme et de respect du droit international. La Cour internationale de justice a qualifié les pratiques israéliennes d’annexion et de discrimination raciale, renforçant la pression pour une suspension éventuelle.
Réactions des parties concernées : Israël a rejeté catégoriquement cette contestation, dénonçant une incompréhension de la « réalité complexe » à laquelle il fait face, et accusant le Hamas d’avoir imposé cette guerre. De leur côté, certains représentants palestiniens ont salué la position de l’UE, dénonçant le blocus et la famine à Gaza.
Perspectives de suspension : La suspension totale de l’accord d’association semble peu probable à court terme, car elle nécessiterait l’unanimité des États membres. En revanche, la suspension du volet commercial pourrait intervenir plus facilement, étant soumis à une majorité qualifiée. La menace de complicité de génocide, en lien avec les risques encourus par Israël, pourrait également accélérer une telle décision.
En résumé, la contestation de l’accord entre l’UE et Israël s’est accrue en raison de la crise humanitaire à Gaza, des violations du droit international, et des divergences politiques au sein de l’Union. La possibilité d’une suspension totale ou partielle de l’accord reste à l’étude, avec une tendance à une révision ou à une suspension du volet commercial dans un avenir proche.
Tags : Israël Palestine Union européenne
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