à la lecture des commentaires on se voit confronté à une évidence un peu effrayante à l’heure où tant vont chercher des reflets de notre temps au théâtre ou au cinéma, c’est l’absence de distace par apport à un texte poétique qui invite plus à la réflexion qu’il n’est affirmatif et c’est quelque chose de rare.
le théâtre a toujours été un jeu de pantomime et d’exagération, pour mieux mettre en lumière des propos importants et les traits de l’humain
ont-ls encore une quelconque objectivité vis-à-vis de l’OEUVRE de quelqu’un ? car de plus en plus on semble assimiler la personne à son choix d’expression au lieu de s’atteler à ce qu’elle exprime, à l’être qui dit son âme, la nécessité de l’art poétique poursuivi par personne ;)
ici un joli couplet vraiment, une belle scène pour ma part
"salam, shalom, sale homme" est magnifiquement vu
voici bien comment on nous a séparés et programmés à nous dénigrer et nous juger sans cesse nous-mêmes comme si le fait d’être une créature humaine était déjà un crime en soi et ainsi chercher à oblitérer, à étouffer dans la peur et les souffrances ce qui nous et le plus naturel au monde, la bonté qui nous relie.
et c’est bien, fort et beau de le voir et important de le dire, alors merci personne.
quelqu’un qui vous fait une oeuvre c’est forcément pour vous, par générosité d’abord, on pourrait avoir plus de diligence à le voir, au lieu de s’attacher aux superficies que l’on juge par habitude et qui n’occasionnent que censure et douleur pour ceux qui s’offrent ainsi en pâture comme elle le fait et par nécessité d’ETRE
en ce qui me concerne et aussi en digérant le travail de personne, rien de la forme n’importe vraiment, tout est dans le fond, parfois il est dans le show biz un abysse de connerie sans fond qui vise à dénaturer complètement l’être humain (songez à american pie...)
ici le fond est poétique et pétri de sens et c’est un cadeau pour nous, que nous aimions son expression ou non, ses conclusions qui laissent les portes ouvertes à la réflexion de chacun voilà qui est généreux ;)