Le marché exerce une plus forte réglementation qu’aucune agence gouvernementale ne l’a jamais fait. Dans un marché libre (capitalisme libéral), une banque qui prend des risques et subit de lourdes pertes, finit par faire faillite. Dans un capitalisme de copinage, le gouvernement la renfloue avec l’argent des contribuables. Dans un marché libre, une entreprise ne fait des profits qu’en apportant une valeur économique aux consommateurs (à travers des biens qu’ils sont portés à acheter). Dans un capitalisme de copinage, elle en fait en recevant des subventions, en s’aidant des lois, des réglementations, pour protéger son marcher, et faire disparaître ses concurrents.
Wall Street et Washington se complaise bien dans ce système. Les grandes banques adorent ce système politique où ils prennent les profits et où ils vont voir le gouvernement dès qu’ils ont des pertes. Le premier contributeur de la campagne d’Obama et de Mitt Romney (le leader chez les républicains), c’est Goldman Sachs, la plus grande banque américaine. Ce n’est pas un hasard.