La filiation n’est pas une convention, c’est une réalité :
tout homme est né d’un père et d’une mère.
Mais la filiation n’explique pas tout...
Donc la race existe toujours, même si la génétique ne sait pas bien la saisir. De plus ce critère fondé sur la filiation n’est pas toujours pertinent pour comprendre.
Je t’accorde d’ailleurs sans peine qu’à l’extrême on peut envisager que chaque personne est d’une race propre à lui-même. On parlait bien des rois de race capétienne, les descendant d’Hugues Capet.
Donc les races, ça se crée par endogamie (reproduction dans l’entre-soi). D’où une certaine homogénéité physique des ethnies endogames. Les moyens de transport étant récents, et les hommes se mariant préférentiellement dans leur voisinage immédiat, les morceaux de l’humanité ayant étant séparés depuis des milliers d’année par des milliers de kilomètres ou des obstacles quasiment infranchissables (mer, montagne, langue, culture... etc), il y a donc encore des races humaines bien différentiées.
Il y a l’espèce - l’ensemble des êtres inter-féconds. Si une partie de cette espèce se reproduit entre elle sur une logue période, cela forme une race, aux caractéristiques bien différentiées du reste de l’espèce, du point de vue physiologique.
L’homme ne fait pas autrement quand il veut fonder une race d’animaux : pour les races de vaches à viande, il fait se reproduire entre eux des individus bien charnus.
Bref : à biotope isolé, reproduction endogame, races endémiques.