Je n’ai pas entendu ce genre de parti-pris (laisser le pouvoir au capitalisme industriel national). J’ai surtout entendu une analyse.
Personnellement, je pense en effet que tout ce qui revient à de la spéculation est une triche du point de vue économique, car non seulement ça ne produit rien du tout, mais en plus ça rapporte d’avantage... La démonstration que c’est une triche (un parasitisme) est évidente : s’il n’y a pas de production industrielle, aucune spéculation n’est possible.
D’un point de vue politique, en revanche, je ne suis pas partisan de sur-incriminer le judaïsme. C’est l’affaire des services d’enquêtes d’éradiquer les réseaux mafieux, sur la base de leurs crimes.
La mission de l’’Etat est de définir les comportements destructeurs, d’un point de vue économique, pour les interdire. Le parasitisme spéculatif doit pouvoir être caractérisé précisément ; l’Etat doit puvoir saisir tous les profits réalisés de cette manière.
Pour ce qui est du capitalisme industriel, les lois de protections sociales "classiques" suffisent, même s’il faudrait pouvoir revenir à des structures plus artisanales, afin que les moyens de productions soient mieux répartis. Notons que beaucoup de grandes concentrations de capital ont été possibles grâce aux immenses quantité de liquidités permises par la spéculation et l’usure.
En ce qui concerne la Révolution Française, j’ai la même analyse que Soral.
J’avais d’ailleurs noté cette erreur de Marx, qui, pour expliquer celle-ci, dit :
1° L’accroissement du Négoce
2° La prise de pouvoir de la bourgeoise industrielle.
Or, les fortunes du Négoce (lequel s’apparente à la spéculation), ne sont pas les fortunes de l’industrie.
En effet, si la bourgeoisie industrielle avait pris le pouvoir,
l’Argent serait allé au Savoir-faire.
Or, ce furent les Savoir-faire qui allèrent à l’Argent...
Donc ce sont les Négociants, usuriers et spéculateurs, qui ont pris le contrôle de l’industrie...
Par conséquent, cette erreur assez étonnante de Marx au regard de l’interprétation de la Révolution française, pourrait indiquer que la lutte des classes est en vérité une subversion idéologique des masses laborieuses, laquelle viserait à permettre aux grandes fortunes du Négoce et de l’usure de prendre possession des équipements industriels, en organisant le sabotage de la production. Plusieurs éléments le laissent à penser, comme le financement des bolchéviks par les frères Warbourg (Célèbres banquiers) et Wall Street.