C’est autant débile d’être par principe contre le crédit publique sans intérêts que contre le financement publique sur les marchés. Le premier maximise le rôle moteur de l’état mais ouvre la porte aux excès et autres manipulations monétaires. Le second permet, en théorie (dans la pratique le taux flottant est aussi manipulable) d’empêcher les manipulations et donc de créer des règles de confiance communes mais minimise le rôle moteur de l’état.
En conclusion, le crédit publique sans intérêt si il est limité à l’économie productive ne pose aucun soucis de confiance internationale et rend caduque l’objection de financer le court terme avec du long terme. Au passage, c’est ce qui est défendu par Cheminade depuis 30 ans avec le renouvellement de la banque de Hamilton qui donnait des lignes de crédit sans intérêts pour l’état réservé à l’économie productive !
Tout ça c’est hors idéologie (l’état serait incapable pour certain de planifier un rattrapage industrielle avec succès comme pendant nos 30 glorieuses... oups je viens de prouver le contraire avec un exemple historique indéniable !) et hors manipulations autres dans la pratique.