"Interrogez-le sur son élection au conseil de Paris et sur les
marche-pied utilisés pour y accéder, vous comprendrez peut-être. Ou
alors vous êtes in love"
Famine, pourquoi vouloir interroger Asselineau sur ce sujet, puisque tout est sur son site, je cite :
"
- Quelques semaines avant les élections municipales de mars 2001, M. Pasqua a conclu un accord électoral avec M. Tibéri,
maire sortant, pour s’opposer à la fois aux listes RPR-UDF et aux
listes PS.Aux termes de cet accord, M. Tibéri se réservait, pour
lui-même et ses proches, 14 listes sur les 20 arrondissements parisiens ;
et il cédait les 6 listes restantes à M. Pasqua pour que celui-ci les
confie à ses propres collaborateurs.C’est ainsi que M. Pasqua a demandé à
M. Asselineau d’être son candidat tête de liste dans le XIXe
arrondissement de Paris. Pour M. Pasqua, qui avait eu l’occasion de
mesurer les capacités intellectuelles de M. Asselineau, il s’agissait de
mettre désormais à l’épreuve ses capacités à mener une difficile
campagne électorale de terrain et à se confronter au suffrage
universel.Quoique n’ayant nullement été demandeur, M. Asselineau a donc
accepté de relever ce défi, au nom du RPF dont il était membre. Il a
bâti sa propre liste d’arrondissement de 36 candidats et a mené sa
campagne en quelques semaines, en toute indépendance et sans
concertation avec les équipes de M. Tibéri.Pour en financer les frais
(notamment l’impression des affiches, tracts, bulletins de vote,
professions de foi et réunion publiques), M. Asselineau a souscrit un
emprunt personnel de 380 000 F (environ 60 000 €) auprès de sa banque,
emprunt qui fut gagé sur une hypothèque de son appartement.M.
Asselineau, ayant obtenu le très bon score de 11,3% des suffrages au
premier tour a été entièrement remboursé des frais engagés, conformément
à la législation en vigueur qui prévoit le remboursement des frais de
campagne à tous les candidats qui franchissent 5% des suffrages au
premier tour.L’ensemble de la comptabilité des frais de campagne, tenue
comme il se doit par un mandataire financier, a été ensuite certifiée
par un commissaire aux comptes, puis par la Commission des comptes de
campagne qui l’a validée sans aucune remarque (ce qui n’est pas toujours
le cas).
Contrairement à ce qui a pu être dit par quelques adversaires
politiques, M. Asselineau n’a jamais travaillé avec M. Tibéri à la
mairie de Paris et n’a en aucun cas dirigé sa campagne électorale de
2001. Le directeur de campagne de M. Tibéri était M. Bernard Bled,
secrétaire général de la Ville de Paris.M. Asselineau, ayant obtenu plus
de 10% des suffrages au premier tour de ces élections, a pu se
maintenir en triangulaire au second tour contre le candidat RPR-UDF et
contre le candidat PS.
À la surprise générale – et notamment à celle des Renseignements
généraux qui avaient prévu que son score s’effondrerait au second tour
du fait d’un réflexe de prétendu « vote utile » – M. Asselineau a
réalisé une nouvelle percée en recueillant 15,8% des suffrages au second
tour de scrutin.Ce score inattendu – et remarquable pour un candidat
inconnu dans l’arrondissement , se confrontant à la fois au RPR-UDF et
au PS, et dont c’était la toute première campagne électorale – a permis à
M. Asselineau d’être élu Conseiller de Paris."
Alors effectivement, Asselineau n’est pas un lapin de 6 semaines comme vous dites, et c’est plutôt une bonne chose dans ce domaine, mais vous en connaissez beaucoup, vous, des politiciens prêts à gager leur appartement pour financer leur campagne électorale...Les héritiers Lafarge peut-être...arf, c’te blague.