Que faire ?
Déjà commencer par arrêter de confondre la mondialisation des capitalistes avec l’internationalisme des travailleurs.
Arrêter de diviser les travailleurs en fonction de leur origine mais ne les juger que sur leur niveau de responsabilité dans cette machine capitaliste et sur leurs actes de résistance.
Arrêter avec cette culpabilisation stérile du consommateur soit disant
égoïste qui aurait entrainé les délocalisations en chine et cette
exploitation infernale, arrêter avec cette prétendue nécessité économique,
alors qu’il s’agit seulement d’un moyen d’augmenter les profits des
patrons et des actionnaires au détriment des (potentiels) travailleurs.
Et surtout, recommencer à contester le mode de production et d’organisation de la société ici et maintenant, pour améliorer nos conditions de vie et ne pas servir d’alibi sur ce prétendu rêve occidental, et même si ce rêve de révolution peut paraitre si éloigné.
Les bons sentiments ne font rien avancer, seule la lutte paie.
Que ce soit la commune, 36 ou 68, ces luttes furent des échecs, et pourtant elles nous ont apportées beaucoup, et encore aujourd’hui, malgré tous les efforts des dominants et de leurs chiens, ces luttes restent gravées dans les mémoires de chacun.