@ micnet
L’énoncé de l’article me paraissait confus et s’éclaircit à la lecture de vos commentaires.
Je dirais même que les structures de l’Union européenne sont de nature totalitaires, les traités ressemblent à la Constitution de l’URSS où tout le monde savait que le mot « démocratie » ne voulait pas dire démocratie.
Pour réaliser la synthèse avec la dimension économique qui représente le moteur de la construction des États-Unis d’Europe, je dirais que l’Union européenne (phase transitoire) est un modèle libéral-fasciste (dans le sens où l’entendait Mussolini, l’intégration de l’État et des puissances du marché), à savoir une combinaison de néolibéralisme et de fascisme (l’ultralibéralisme est à mon sens un abus de langage médiatique).
Le libéral-fascisme se caractérise par toujours plus de liberté aux multinationales (la base du libéralisme) et moins de liberté au peuple (la base du fascisme) : adoption du néolibéralisme économique, contrôle des médias, utilisation sans scrupules de la propagande, non-respect des processus démocratiques (élection, référendum...), instrumentalisation de la peur (sortie de l’UE, de l’euro, de l’OTAN...).
Je rappelle à toutes fins utiles la conférence de presse de De Gaulle du 15 mai 1962 qui a fait scandale chez les
européistes, où il dénonçait sans les nommer les US comme
l’élément fédérateur de la construction européenne. Il avait très bien compris qui se trouvait à la
manœuvre.
@ Hijack
+1
pour la vidéo d’Asselineau à qui je dédicace cette citation de George Orwell « En ces temps d’imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire », à laquelle j’ajoute « et équivaut à un hara-kiri dans le milieu politique français ».