La nation n’est pas un sentiment, ni un idéal, c’est un fait qui ne dépend pas de soi.
Quoique j’en dise, à l’étranger, on me dira français : j’aurais beau m’en défendre, ce qu’on dit de moi ne dépend pas de moi. S’il y a une colère à l’étranger contre la France, de fait, en tant que français, j’y serais en danger.
De même, l’état-nation n’est pas une idée, ni un dogme, c’est une organisation politique qui existe de fait, chargée de certaines prérogatives, résultat de l’histoire.
La France est passée de l’état Royal où la souveraineté est possédée par le Roi, à l’état-Nation, où la souveraineté est possédée par la Nation.
Cette Dame, qui est contre la Nation, ne peut donc prétendre à aucune responsabilité dans l’État, du simple fait de la constitution. Démonstration :
Préambule de la constitution de 1958 :
Le peuple français proclame
solennellement son attachement aux Droits de l’Homme et aux principes de
la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la
Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la
Constitution de 1946
Article premier de la constitution 1789 :
Tous les pouvoirs émanent essentiellement de la nation, et ne peuvent émaner que d’elle.
Conclusion : si cette Dame ne se considère pas comme issue de la Nation, elle ne peut concourir aux élections pour obtenir un poste de pouvoir au sein de l’état. Si elle envisage de transférer des pouvoirs de l’état vers une autre entité, c’est-à-dire faire en sorte que "les pouvoirs émanent essentiellement de l’UE", elle prône de fait une violation de la constitution ce qui serait un coup d’état.