Votre analyse est tout à fait juste.
Jusqu’à un certain point.
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Pour déterminer "la maladie", on détermine le décalage avec la réalité (et non la vérité qui est propre à chacun). Plus on est hors réalité, plus on est "malade".
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Les personnes que vous décrivez ne sont pas les plus problématiques.
Même si à un moment ou à un autre, viendra rapidement des sujets "tabous", sensibles au point où toute la "bonne ouverture" se fermera. (mais ce n’est pas propre aux croyants, c’est sûr). Des sujets sensibles comme l’homosexualité, l’éducation sexuelle, la liberté individuelle, "qu’est-ce qui est choquant", etc.
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Mais vous soulevez la question philosophique primordiale :
l’humanité doit-elle sortir de l’adolescence ?
Pour prendre une comparaison :
Est-ce qu’un enfant vit mieux ou moins bien en croyant au père noël ?
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Les athées sous anti-dépresseurs (sont-ce les seuls ?), ont-il réfléchi ou seulement rempli une case d’une croix comme ceux d’en face ?
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La peur de la mort sera toujours la peur de la mort.
Si on n’en parle pas, elle disparaît ?
Si on en parle, elle disparaît ?
Est-ce que parce qu’on sait qu’à la fin on meurt, on fait n’importe quoi de sa vie ?