Le ’ serpent monétaire ’ n’a pas vraiment de signification en tant que tel.
La monnaie n’est qu’une valeur d’équivalence pour des échanges de biens.
Le problème surgit dès que des intérêts sur l’argent sont exigés pour disposer d’argent ’ prêté ’...
La notion même de ’ prêt ’, amalgamée au mot crédit est aussi perverse que le sont les notions d’épargne et investissement.
Je vais essayer de t’expliquer ça :
Lorsque tu prélèves une partie des richesses créées par l’économie réelle par le biais d’ intérêts, même si tu taxes ces intérêts, ces intérêts ne vont faire que s’accumuler.
Aujourd’hui, à force d’accumuler des intérêts et de vampiriser l’économie réelle, l’amas capitalistique représente plus de 6,6 fois le PIB mondial.
Il est détenu par moins de 12 millions de personnes pour 7 milliards d’être inhumains.
L’essence même du capitalisme est de grossir toujours plus, pour se prémunir de ceux qui pourraient grossir plus que lui et l’absorber.
Ce faisant, il préempte toujours plus de richesses créées pour garantir sa ’ croissance ’.
Voilà la seule et unique réalité concernant la ’ croissance ’ telle qu’elle t’es rabâchée par tous les merdiacrates et presque tous les politicards.
L’ ouroboros capitalistique étasunien se mord effectivement la queue aux states, d’où sa volonté de ’ s’étendre ’ à la planète, pour ponctionner toujours plus sur l’économie réelle.
Les ’ accords ’ négociés secrètement par les ’ commissaires ’ de l’ UE depuis plus de 3 ans maintenant ( plus de 115 ’ réunions ’ secrètes à ce jour ) dans le but de mettre en place le fumeux ’ marché transatlantique ’ n’ont d’autre but que permettre à l’amas capitalistique étasunien de rapatrier les quelques 1 200 milliards de $US, qui ’ dorment ’ dans des pays dont la fiscalité est plus avantageuse qu’aux states, sans passer par la case impôts actuellement à 20% aux states.
Sans oublier bien sur les nombreuses possibilités de financiarisation telles que les assurances médicales qui vont remplacer l’actuelle sécurité sociale, les retraites par capitalisation qui vont remplacer les retraites par répartition, et bien sur toute forme d’institution publique, le tout à l’échelle de l’ UE.
Le pire dans tout cela n’est même pas qu’ils réussissent à imposer ces ’ réformes ’ à l’ UE, non, le pire est que si un seul pays membre s’isole des autres dans l’espoir de se sortir de l’emprise financière, ce pays subira ce que subissent tous les pays qui l’ont fait avant de finalement s’allier à d’autres pays ( bloc Amérique du sud/centrale, B.R.I.C., entre autres à venir. )
La seule issue pour l’ UE est de rejeter en bloc toute inféodation financière concernant sa politique monétaire.
Autrement dit, de dénoncer le MES/TSCG et de remplacer l’actuelle B.C.E. par une banque publique européenne qui au lieu d’endetter les contribuables européens pour prêter aux banques privées à moins de 0,5 %, avant que celles-ci ne ’ revendent ’ à ces même pays à un taux entre 3 et 7 %, cette banque publique européenne prêterait directement aux états au tau d’endettement.
L’idéal serait bien sur de commencer par dévaloriser de 100 % l’amas capitalistique mondial, afin que les richesses créées puissent être partagées par ceux qui les créent, mais cela ne pourra se produire que lorsque l’ ouroboros capitalistique aura concentré les richesses créées et préemptera les richesses à venir au point de ne même plus pouvoir ’ croître ’.
L’homme n’étant qu’un animal à l’instinct grégaire, tant qu’il restera un homme qui préférera tuer son voisin pour lui prendre ce qu’il a plutôt que de partager, le capitalisme perdurera.