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Commentaire de eau_du

sur Ariane Walter à "Marianne" au sujet des "Fous du complot"


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eau_du eau_du 15 mars 2015 17:15

@alchimie

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L’euro fera vraiment son travail quand la crise aura frappé, expliquât alors Mundell. Le retrait du contrôle du gouvernement sur la monnaie empêchera alors l’utilisation des politiques monétaire et budgétaire keynésiennes par les vilains petits élus pour sortir une nation de la récession. [Note : Exactement comme anticipé par Kalecki dès 1943, et plus récemment la stratégie du choc par Naomi Klein.]
http://www.theguardian.com/commentisfree/2012/jun/26/robert-mundell-evil-genius-euro
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«  L’euro mettra la politique monétaire hors de la portée des hommes politiques », a-t-il dit. « Et sans la politique budgétaire, la seule façon pour les nations pour pouvoir conserver des emplois est la surenchère dans la réduction des règles du commerce.  »
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Il citât, alors les lois du travail, les règlements environnementaux et, bien sûr, les taxes et les impôts. Tout cela serait éliminé par l’euro. La démocratie ne serait pas autorisé à interférer avec le marché.
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Comme un autre lauréat du prix Nobel, Paul Krugman l’avait remarqué, la création de la zone euro violait une observation de base de l’économie concernant les « zones monétaires optimales ». Cette observation pratique avait pourtant été théorisée par Robert Mundell en personne.
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Pour lui, ce n’était pas une objection qui tienne. Pour Robert Mundell, le but de l’euro n’était pas de faire de l’Europe une puissante unité économique unifiée. Son but était approximativement le même que celui de Reagan et Thatcher : la révolution conservatrice.
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« Ronald Reagan n’aurait pas été élu président sans l’influence de Robert Mundell », a écrit Jude Wanniski dans le Wall Street Journal.
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Ainsi, nous voyons que le Premier ministre (non élu) Mario Monti exige la « réforme » du droit du travail en Italie pour rendre plus facile le licenciement pour les employeurs […] Mario Draghi, la tête (non élue) de la Banque centrale européenne, appelle à des « réformes structurelles » – un euphémisme pour l’écrasement des protections légales des travailleurs. […]
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Robert Alexander Mundell, né le 24 octobre 1932 à Latimer en Ontario, est un économiste canadien qui enseigne aux États-Unis. Il a fait ses études à l’Université de la Colombie-Britannique, l’Université de Washington, et la London School of Economics.
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En 1999, il reçoit le Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel.qui salue ainsi la naissance de l’Euro et le long combat de Robert Mundell en sa faveur.
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Il critique la version de la taxe Tobin sur les mouvements de capitaux telle qu’elle est proposée par le mouvement ATTAC.
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Robert Mundell a été récompensé en 1999 d’un "prix Nobel d’économie" pour ses contributions théoriques qu’il publia dans les années 60. Celles-ci mirent à l’étude les politiques monétaires et fiscales dans des économies ouvertes. Entre autres, Mundell mit en évidence la manière dont les échanges commerciaux peuvent contraindre les politiques macroéconomiques nationales. En ce sens, Mundell a été, depuis le début des années 70, un grand défenseur de l’unification monétaire européenne. Mundell est d’ailleurs surnommé un des pères de l’euro (€)  ; Mundell aida à sa création avec notamment le travail qu’il effectua sur la théorie de l’optimalité de l’union monétaire en 1961.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Mundell
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Une dernière remarque :
C’est étrange comme tout ce que rêvé Mundell dans les années 50 est soudainement devenue une réalité une réalité effrayante, une réalité orwellienne !

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