@Latigeur
"Rien n’illustre mieux ce blocage institutionnel que la
fameuse « affaire Sakineh » qui secoua le pays en 2006. L’inculpation
pour adultère de la jeune Sakineh Muhammadi Ashtiani suffit à la faire
condamner à la lapidation. En dépit de la mobilisation nationale et
internationale pour sa libération, celle-ci n’eut lieu qu’en mars 2014
et n’aboutit à aucune révision générale de la législation en vigueur."
Que reste-t-il de l’affaire Sakineh ?
Une femme qui a été condamnée à 10 ans de prison pour le meurtre de son mari et qui sort au bout de 8 ans pour bonne conduite.
Pendant les 8 ans elle aura été sous la menace d’une mise à mort en raison de son principal crime, l’adultère.
C’est une musulmane, elle doit savoir que Dieu peut venir l’ôter du chemin des vivants à tout instant. Là, elle a eu l’occasion de le comprendre avec plus d’acuité.
Elle est graciée au moment où elle sort de prison : Dieu est Magnanime et Miséricordieux.
Pas de quoi fouetter un chat, donc.
Le mari, lui, il est mort.