@Béo Ulaygues
Non ce n’est pas un charlot puisqu’il n’est pas charlie (haha)... Comme en toute
chose et en tout homme il y a du bon et du reste, il faut savoir prendre le bon
et laisser le reste, sauf, comme Eric Guégen, je pense qu’il est très limité en
ne désignant qu’un seul bouc émissaire, je préfère de loin les analyses de
Michel Drac par exemple, sur la question du sionisme et du religieux, Michel
Drac déclare en montrant ses majeurs, j’ai deux doigts, vous vous les partagez
car ni le religieux ni le sionisme ne sont les causes des causes de la
situation actuel, juste des facteurs parmi d’autres et en plus pas les plus
importants.
C’est la principale chose que je reprocherai à Soral et comme Alain a les
défauts de ses qualités (faites ce que je dis pas ce que je fais) son
comportement psychologique asocial tout en voulant faire du social fait qu’il
se fâche humainement avec à peu près tout ce qui l’approche dans les moins de 2
mètres. Il met tout sur le plan de la compétition, être le meilleur ou rien y
compris pour la musique ou le cinéma bref, monsieur le mâle alpha ne se sent
plus pisser et son égo tue son intelligence, tout comme celui de BHL a tué la
sienne aux dire de la femme de Daniel Pearl.
Soral est un BHL inversé. Il y a des choses à apprendre de lui c’est
indéniable mais il faut trier et puis son cirque punk risque de lasser à la
longue, ça le desservira plus que ça ne lui servira car derrière le personnage
du mâle alpha hétéro bien couillu sans peur et sans reproche sorti d’une BD, il
y a la réalité du Soral et elle est moins glorieuse, l’éternel retour du
concret en somme, docteur Alain et mystère Soral, la faute est volontaire.
Si son « oeuvre » avait réellement pour but d’amener du positif
pour la France, alors il ne se comporterait pas en petit caïd qui ne veut pas
qu’on touche à son entreprise qu’il a enfin réussit à construire à 50 ans
passés, il est clivant, pas fédérateur mais diviseur, en plus il se permet de
tout casser quand il commence à avoir de la sympathie d’un public neuf, tout
seul comme un grand, c’est son côté « suicidaire » ou de la stratégie
de l’échec, le succès il le cherche autant qu’il lui fait peur, tout comme
Jean-Marie Le Pen d’ailleurs.