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Commentaire de Yves-Pierre Verrey-Carrey

sur Petite lettre à Morgan Priest suite à son interview d'Alain Soral


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Soralien Yves-Pierre Verrey-Carrey 26 juin 2015 14:44

@Béo Ulaygues

Non ce n’est pas un charlot puisqu’il n’est pas charlie (haha)... Comme en toute chose et en tout homme il y a du bon et du reste, il faut savoir prendre le bon et laisser le reste, sauf, comme Eric Guégen, je pense qu’il est très limité en ne désignant qu’un seul bouc émissaire, je préfère de loin les analyses de Michel Drac par exemple, sur la question du sionisme et du religieux, Michel Drac déclare en montrant ses majeurs, j’ai deux doigts, vous vous les partagez car ni le religieux ni le sionisme ne sont les causes des causes de la situation actuel, juste des facteurs parmi d’autres et en plus pas les plus importants.

C’est la principale chose que je reprocherai à Soral et comme Alain a les défauts de ses qualités (faites ce que je dis pas ce que je fais) son comportement psychologique asocial tout en voulant faire du social fait qu’il se fâche humainement avec à peu près tout ce qui l’approche dans les moins de 2 mètres. Il met tout sur le plan de la compétition, être le meilleur ou rien y compris pour la musique ou le cinéma bref, monsieur le mâle alpha ne se sent plus pisser et son égo tue son intelligence, tout comme celui de BHL a tué la sienne aux dire de la femme de Daniel Pearl.

 

Soral est un BHL inversé. Il y a des choses à apprendre de lui c’est indéniable mais il faut trier et puis son cirque punk risque de lasser à la longue, ça le desservira plus que ça ne lui servira car derrière le personnage du mâle alpha hétéro bien couillu sans peur et sans reproche sorti d’une BD, il y a la réalité du Soral et elle est moins glorieuse, l’éternel retour du concret en somme, docteur Alain et mystère Soral, la faute est volontaire.

 

Si son « oeuvre » avait réellement pour but d’amener du positif pour la France, alors il ne se comporterait pas en petit caïd qui ne veut pas qu’on touche à son entreprise qu’il a enfin réussit à construire à 50 ans passés, il est clivant, pas fédérateur mais diviseur, en plus il se permet de tout casser quand il commence à avoir de la sympathie d’un public neuf, tout seul comme un grand, c’est son côté « suicidaire » ou de la stratégie de l’échec, le succès il le cherche autant qu’il lui fait peur, tout comme Jean-Marie Le Pen d’ailleurs.


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