C’est le paradoxe de l’antiracisme et de la tolérance : sont généralement traités de racistes les pays et les sociétés qui accueillent le plus d’étrangers (avec toutes les difficultés que cela peut sous-entendre), sont traités d’intolérants ceux qui essaient de tolérer concrètement "l’autre".
Curieusement, personne n’insulte à longueur de journée les Japonais qui ne veulent ni immigrés, ni migrants, ni réfugiés : nada, rien, que dalle. L’Australie, quant à elle, caracole en tête de tous les classements établis par les libéraux (économie, bien-vivre, etc.) et a clairement fait savoir, dès les premiers morts, qu’elle ne recevrait aucun migrant : depuis lors, on n’entend pas la presse de gauche et la presse libérale accuser les Australiens de tous les maux, comparer le gouvernement australien aux nazis, fascisme, repli sur soi, etc... Au contraire, l’Australie est une société ouverte qui comprend son intérêt à accueillir des gens du monde entier, mais pas dans n’importe quelle condition, au même titre que tous les autres pays d’immigration (Canada, USA) qui appliquent en réalité une politique migratoire à la fois ouverte et stricte.
L’Europe, qui a déjà accueilli 500000 migrants cette année est donc unanimement conspuée pour son inhumanité et sa monstruosité délirante à l’égard des migrants rejetés par l’ensemble des pays musulmans qui peuvent cyniquement dénoncer notre "islamophobie".
Aucune bonne action ne reste impunie.