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Commentaire de ffi

sur Les délires du cercle de l'Aréopage


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ffi 30 juillet 2017 01:22

@Gollum
Pareil : dans le contexte de la mécanique des fluides, une molécule désigne une partie extrêmement petite, donc une particule, et cette définition de la particule n’a pas de rapport avec l’idée d’un petit corps qui existerait de manière inaltérable dans fluide.

Je cite votre lien (très bon, que je consulte souvent depuis un an ou deux) :

« 

On peut, de manière analogue à ce que l’on fait en Mécanique du solide, isoler (par la pensée ou en trouvant un moyen de visualisation, coloration par exemple) une partie restreinte du fluide appelée particule et la " suivre " au cours du temps c’est à dire connaître à chaque instant sa position

 »

Considérez donc ces deux moyens de distinction dans le fluide :

-> par la pensée : y-a-t-il un rapport avec l’atome ?

-> par la coloration : mettez donc un colorant dans une eau agité, et vous verrez la durée de vie de la particule en question...

Pour confirmation de cette dernière affirmation, je citerai à nouveau votre lien :

« 

Dans certains écoulements, les particules marquées diffusent très lentement c’est à dire s’écartent peu les unes des autres, les différentes couches (lamelles) glissent les unes par rapport les autres sans se mélanger : l’écoulement est dit laminaire.
Au contraire dans d’autres écoulements les particules marquées s’éloignent très rapidement de manière " aléatoire, irrégulière, dans toutes les directions " les unes des autres, on ne retrouve plus de trace de marquage significative très près de l’endroit où le marqueur a été introduit : l’écoulement est dit turbulent.

D’évidence, l’écoulement sera laminaire à faible vitesse alors que les grandes vitesses provoqueront l’instabilité des particules c’est à dire le caractère turbulent de l’écoulement

 »

Des particules instables ? Est-il donc question de réaction chimique ici ? Voire... Est-il question de réaction nucléaire ? fission ? fusion ?

Ben non. D’un terme, il faut utiliser sa définition en vigueur dans le domaine considéré. Or, la définition du terme particule, en mécanique des milieux continus, c’est celle que j’ai donnée. C’est un volume élémentaire que, mathématiquement, l’on fait tendre vers 0, ce qui sous-entend donc qu’on modélise une matière continue, infiniment divisible.

Quant à la viscosité, puisqu’elle modélise un frottement entre les particules, il faut donc que les particules frottent les unes contre les autres, donc qu’elles se touchent, ce qui implique que l’on puisse passer continument d’une particule à une autre. Donc cela n’indique pas une matière discontinue, au contraire, cela reflète seulement une anisotropie des contraintes auquel le fluide est soumis.


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