• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile


Commentaire de joelim

sur Gilets jaunes en Belgique : Raoul Hedebouw fait souffler un vent de révolte au Parlement


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

joelim joelim 3 décembre 2018 22:21

Vidéo très intéressante déjà vue dans un com de chez Castelnau ; ça semble se passer comme chez nous chez nos amis belges. Points que je note :

l’agressivité hors norme du 1er ministre qui commence sa réponse par "vous pouvez continuer, et c’est la marque de fabrique des extrémistes, des populistes, des antidémocratiques, Mr ..., à énoncer des contrevérités, etc. ; bien sûr ça fait des semaines qu’ils sont en joute politique mais quand même

une argumentation hors-norme d’indigence qui commence par : on ne peut pas dire qu’il faut engager les investissements pour le changement climatique, et dans le même temps faire croire que l’argent est gratuit et tombe du ciel  ; ah bon ? et pour l’hyper-classe que vous servez ? smiley et c’est quoi ces investissements exactement à part distribuer des marchés peut-être même pas utiles ?

ensuite il s’en sort habilement avec : Quand on dit qu’il faut plus d’accompagnement social [...] il faut aussi avoir le courage de la vérité [...] afin de faire croire insidieusement qu’une baisse des taxes en discussion signifie un accompagnement social ce qui est faux car seuls leurs obligés de l’hyper-classe profitent de cette taxe (en ne payant pas celle qu’ils devraient payer et qui est bien plus importante) dont la légitimité est donc relative

et l’autre (l’analogue belge de Mélenchon) qui pourtant avait bien commencé et qui embraye sur des trucs rocambolesques (la gratuité de certains transports) et avalise par son silence à ce sujet l’idée que ces taxes sont seulement du non-accompagnement social (nécessaires aux "emplois potentiels" selon l’autre) alors qu’il s’agit d’une injustice choquante et même infamante (quand on s’intéresse de près à l’économie)

Les sous-titres (en français) rendent encore plus incroyable les phrases prononcées. Indigence politique grotesque. Pas le courage d’écouter l’équivalent français mais je crois que je ne perd rien.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès