Attention
aux sympathisants et aux militants du RIC de ne pas tomber dans les travers des
cyber-activistes de l’UPR qui sont devenu des mèmes sur le net. Pour éviter cet
écueil, il faut reconnaitre trois types de contestation du RIC :
1.
Les contestations politico-médiatiques : lorsqu’il s’agit d’une
diabolisation (et c’est généralement le cas), on peut répondre promptement par
tous les moyens qu’on juge nécessaires, il n’y a pas à prendre de pincettes c’est
open bar tant que ça ne dérive pas sur des appels à la violence.
2.Les
contestations des grincheux : là il faut être beaucoup plus prudent et
mesuré. Il est dans le caractère français de râler à tout propos. Les gens qui
poussent des coups de gueule sur le RIC ne le font pas pour avoir une réponse argumentée,
ils se défoulent, ça se voit d’ailleurs facilement tellement ils vont dans tous
les sens. Il ne faut surtout pas répondre à ces gens car à la première
contestation, ils sauteront sur l’occasion pour affirmer qu’ils ne peuvent plus
rien dire, qu’on les musèle, qu’ils ont une meute à leur trousse pour les faire
taire et que les sympathisants et militants du RIC sont d’odieux censeurs. Il
faut les laisser grogner en toute liberté, généralement ils expriment
passagèrement leur mauvaise humeur pour se donner un genre « moi je suis
trop un rebelle », ce n’est qu’une posture qui n’a rien de bien méchant,
réagir contribuerait au contraire à cristalliser cet état d’esprit vis-à-vis du
RIC dans la longue durée alors que sans cela, ils passeraient certainement au
troisième type de contestation.
3.
Les contestations sérieuses : il s’agit là de gens qui ont des doutes
vis-à-vis du RIC et qui parviennent à formuler des objections de façon
cohérentes. Ce sont des gens qui attendent des réponses. Ne pas paraitre
agressif , ne pas remettre en cause la légitimité de leur doute, faire
comprendre qu’on en a soi-même ( quelqu’un qui a vraiment réfléchit sur le RIC
ne peut pas ne pas en avoir , et de manière générale c’est normal d’avoir des
doutes pour des propositions politiques
, c’est même une bonne chose ) et apporter les réponses adéquates en
précisant si nécessaire que le RIC n’a
pas solution à tout et qu’il n’est pas censé régler tous les maux de la
terre , ça permettra d’écarter le désormais célèbre syndrome
de l’article 50.