Concernant
les témoignages , voici un article et deux vidéos qui les explorent d’une autre
perspective :
http://robertfaurisson.blogspot.com/1993/11/les-temoins-des-chambres-gaz-dauschwitz.html
https://archive.org/details/LestemoinsDesChambresAGaz
https://archive.org/details/VincentReynouardChambresAGazLaRumeurDuSieclePart ie2
Attention ,
mon propos ici ne consiste pas à valider les thèses de Faurisson ou de
Reynouard , je l’ai déjà dit mais je le répète quand même : je suis trop
ignorant sur la question des chambres à gaz pour pouvoir en dire quoi que ce
soit. Il s’agit pour moi de répondre à l’affirmation selon laquelle le simple
témoignage d’un seul survivant ou le téléphone arabe suffirait à attester de la
réalité d’un événement historique , mon commentaire ne concerne que la méthodologie , les
modérateurs n’ont donc aucune raison d’effacer ce message car je n’y viole
aucune loi et ne ferait aucune allusion « négationniste ».
Je remarque
une chose : il existe des témoins d’événements dont il est attesté qu’ils
n’ont jamais eu lieu. Parfois , il s’agit de faux témoignages. D’autres fois ,
les témoins sont honnêtes et pensent réellement avoir vu quelque chose alors
que ce n’est pas le cas : il faut se méfier des capacités extraordinaires
de création de l’esprit humain , y compris chez les esprits mentalement saint
qui ne sont pas immunisé contre les « faux souvenirs » (
à ce sujet , je recommande ce
documentaire , l’expérience est fascinante ). On trouve aussi des témoins
convaincus d’avoir vu des choses capitales alors que ce qu’ils ont vu ne prouve
rien. Quand on observe l’affaire des sorcières
de Salem , il y’a de nombreux témoignages de faits qui ne se sont jamais déroulés.
C’est explicable : lorsque dans un milieu donné , la croyance en l’existence
d’un événement est forte pour quasiment tout le monde au point d’être érigé en
certitude , il n’est pas étonnant de retrouver de nombreux témoignages sur cet
événement dans ce milieu puisque même des faits qui n’ont rien à voir avec lui sont
interprété comme en faisant partie.
Pour revenir
sur les chambres à gaz , il existe des témoignages de leur existence dans des
camps dans lesquels il est pourtant admit aujourd’hui qu’ils n’en contenaient
pas , comme dans le camp de Gross-Rossen par exemple. Les récits ne constituent
pas des preuves en eux-mêmes , les rumeurs sont aussi constituées de récits colportés
, or dans nos vies quotidiennes nous avons déjà tous déjà fait l’expérience de
la diffusion de rumeurs qui se sont finalement avérées fausses.
Donc non ,
je conteste l’idée qu’un seul témoignage ou le téléphone arabe suffirait à attester
de l’existence d’un événement , je prétends même que cette affirmation est absurde.
Est-ce à dire que les témoignages n’ont jamais aucune valeur ? Bien
évidemment que non , affirmer cela serait tout aussi absurde. L’ouverture d’esprit
commande de récolter tous les témoignages et de prendre acte de leur existence mais
l’esprit critique commande la vérification de ces témoignages en confrontant
les assertions du témoin avec les résultats d’enquêtes ou d’expertises portant
sur la matérialité de l’événement. Et ce que prétendent ceux qu’on nomme les « négationnistes »
, c’est qu’à l’épreuve du contre interrogatoire minutieux sans ménagement
particulier à l’anglo-saxonne , les témoignages s’effondrent comme des châteaux
de carte. Ce n’est pas parce qu’ils le prétendent qu’ils disent vrai évidemment
, je ne fais qu’énoncer leurs arguments …
PS : Il
a été question dans le fil du génocide Tutsi. Là on peut s’exprimer
tranquillement sans risque : il existe de nombreux travaux qui déconstruisent
cette thèse du génocide Tutsi ( lire Pierre Péan et Charles Onana entre autres )
, ce qui se serait déroulé en 1994 au Rwanda serait un massacre inter-ethnique
( au cours duquel des centaines de milliers de Hutu ont aussi péri de la main
de Tutsis , ce dont on ne parle jamais mais qui est attesté par des rapports onusiens
) sur un fond de guerre civile nationale qui durait depuis quatre ans et de conflit
géostratégique régional entre réseaux sous influence anglosaxonne et française pour
le contrôle des immenses ressources du Zaïre voisin