@Conférençovore
"Le plus dingue c’est qu’il a fréquenté des types comme Soral qui, quoi qu’on en pense et nonobstant un public parfois pas fute-fute, a parfaitement compris l’arnaque de la question. Il y répond dans une interview accordée à BFM qui n’est jamais passée : "vous savez très bien que je n’ai pas le droit de répondre à cette question" (...) Chouard aurait pu faire de même ou alors commencer sa réponse par "Non, je n’ai pas doute sur l’existence des CàG mais... La question est perverse puisque vous savez pertinemment qu’il est interdit d’exprimer un doute..."."
Je ne crois pas qu’il ait "fréquenté" Soral en fait, mais peu importe. Chouard fait à peu près la même réponse à DR que celle de Soral sur cette vidéo à 41mn30s : https://www.youtube.com/watch?time_continue=2143&v=zMtmZQ4lb2g
"Alors je vais te dire "non je n’ai aucun doute", parce que sinon je suis un criminel de la pensée".
Et c’est justement cela qui suffit à aussitôt allumer son propre bûcher médiatique. 
"ou alors commencer sa réponse par "Non, je n’ai pas doute sur l’existence des CàG mais... La question est perverse puisque vous savez pertinemment qu’il est interdit d’exprimer un doute..." "
Cela aurait été un peu mieux pour sa peau. Mais ça n’aurait pas empêché la condamnation médiatique par le simple fait de rajouter : "La question est perverse puisque vous savez pertinemment qu’il est interdit d’exprimer un doute." Il faut bien mesurer ce qui est demandé par les inquisiteurs : n’avoir aucun doute ! Par conséquent une adhésion positive et sans réserve doit être exprimée emphatiquement en pleurant des larmes de sang. La moindre réserve méthodologique indique qu’on est contaminé par le virus des "zeurléplusombre" et qu’on doit être banni de la communauté des humains. On ne peut pas s’en tirer, c’est un piège kafkaïen : ne pas répondre sera interprété par ce tribunal comme la pire des réponses, demander de quoi on est accusé sera considéré par ce tribunal comme une offense au tribunal, chercher à se défendre sera considéré par ce tribunal comme l’aveu flagrant de sa culpabilité, etc.