@yoananda2
oula ! c’est intéressant mais beaucoup
trop extrémiste à mon goût.
Vous parlez plus
bas de Gaïa, peut-être que vous en retenez l’image nouillage. Pour ma part, je
pense comprendre ce qu’est « la Terre Mère », mais c’est vrai que
c’est audacieux pour les sociétés matérialistes. J’aurais plutôt commencé la
charte par « La Terre est un organisme vivant ». C’est la même chose que
l’idée d’un être vivant, ce sont juste des approches, l’une scientifique et
l’autre spirituelle d’une même réalité et ça éviterait d’affoler les
scientistes, les zététiciens les
technos, les matérialistes.
En droit, on
commence à reconnaître des espaces naturels comme entités vivantes et personnes
juridiques : https://lareleveetlapeste.fr/cours-deau-ruisseaux-lacs-consideres-personnes-legales-inde/
... renoncer à la civilisation et à retourner à
un mode de vie sauvage, ou en tout cas pré-industriel...
Je pense que
l’effondrement écologique nous y amène de toute façon, le but est plutôt de
réussir l’atterrissage : retour partiel vers l’économie agraire :
savoir utiliser intelligemment la puissance des écosystèmes avec les acquis de
la technologie. C’est l’économie symbiotique, Isabelle Delannoy avait bien
expliqué cette économie à Thinkerview, sans passer par la case apocalypse, qui
concentre les peurs et les désirs.
Moi je proposes de reconnaître les animaux
supérieurs comme sujet du droit car ils sont une conscience, ils souffrent, et
on peut communiquer avec ou du moins ressentir de l’empathie pour eux (en tout
cas, chez les blanc c’est très répandu,
J’ai une
impression contrastée. L’élevage concentrationnaire vient de chez les blancs :
ils n’en n’ont pas le monopole, mais ils ne l’ont pas évité, ils n’avaient pas l’équipement spirituel pour l’empêcher. Les paysans qui
connaissent les lois de la nature ont tout aussi bien des rapports rudes avec
les animaux (pas tous, mais où est le tri ?). A l’autre extrémité le « Qui n’aime pas les bêtes, n’aime pas
les gens » est souvent énoncé par les femmes ou mamies abonnées à la SPA,
déçues par les hommes, avec 5 chats dans l’appartement qui ressemblent à des
bidons, la caisse à caca, l’arbre pour les griffes, les photos, les jouets… Donc « L’empathie » recèle de tout, du relationnel constructif
comme de la pathologie. Dans le culte améridien du Pachamama, il n’y a pas de
végétarisme, plutôt le respect des cycles biologiques, y compris que certains
mangent des autres, mais qu’il n’y a pas besoin de maltraiter les êtres pour
cela et leur animisme devrait être un frein à la destruction du productivisme
naturel.
Y a
des gus en Inde qui vénèrent tellement la vie qu’ils doivent faire gaffe quand
ils marchent à ne rien écraser.
Oui, les jaïn, c’est mieux que les mamies à chats. Mais il ne s’agit pas de convertir les
populations à une telle radicalité, ce n’est pas possible.