@Jean Keim
Pour ma part, au bout de ce foisonnement d’échanges où la pensée n’est plus qu’un brouillon , parce que c’est vraiment de l’épidermique, avec des petits singes excités, un Gaspard taquin et vous calme kantien , je retiendrai ceci, à mon sens le plus évident et clair, cité et commenté par Gaspard, cela ne signifie pas pour autant que je suis d’accord avec votre texte , je ne peux pas accepter moi même cette vue que je peux comprendre mais qui m’est étrangère Pourtant c’est intéressant
@Jean Keim
"parfois une personne vit un événement singulier, souvent appelé illumination, éveil, renaissance..., et très naturellement elle a envi de le partager, de le transmettre, mais ce qu’elle a vécu est incommunicable par le biais de la pensée qui ne se manifeste que dans le domaine du connu, alors comme elle ne peut pas directement transmettre, il ne lui reste que la solution d’expliquer les obstacles qui empêchent la réalisation de ce même événement, et le principal obstacle absolument rédhibitoire est la nature même de la pensée qui veut s’en emparer pour le rajouter à la somme de ses savoirs, donc tout mouvement de la pensée sera un obstacle. Je ne dis rien de plus mais c’est déjà beaucoup."
Je suis étonné par la résistance que peut provoquer quelque chose d’aussi facile à comprendre. C’est un phénomène vraiment intéressant à observer, surtout par écrit.
Et tout est la.
Parce que c’est comme si deux modes de pensées s’opposaient, entre celui qui ne veut qu’avoir recours à l’expérience sensible et la rationalité pour donner une réalité à ce je j’appellerai une idée , comme s’il en était séparé, et l’autre qui consiste à dire que le monde de l’expérience inclut le monde des idées, l’idée fait partie de l’expérience, et agit dans la pensée.
Enfin, pas de quoi se prendre la tête lol