@Télé-Afrav
Pour dire « culture de l’effacement », il y a déjà en français le mot vandalisme qui désigne des mouvements collectifs de destruction volontaires et systématiques de monuments, de tombeaux, de statues, de symboles, de livres, d’archives, et d’inscriptions publiques, avec une première vague calviniste, et une deuxième pendant la Révolution française.
Le mot vandalisme a été utilisé par l’Abbé Grégoire dans 3 rapports au Ministère de l’instruction publique pour combattre les destructions et créer des dépôts d’archives et d’oeuvres d’art, qui ont été précédés par un rapport de Romme à la Convention.
Voir : Louis Réau, Histoire du vandalisme, 2 volumes, Paris, 1959, Hachette