Jésus était juif, ses apôtres étaient juifs, l’Ancien Testament était fait exclusivement pour les Hébreux, et le christianisme pour les autres nations. L’ancien Testament contenait par écrit leur histoire, leur mythologie, leur cosmogonie, leur dieu national jaloux et vengeur, leur langue, leur calendrier, leurs règles de cuisine, de costume, d’hygiène, leur géographie, leur iconoclasme, leur absence d’immortalité des âme, leur économie collective du salut, leur régime politique théocratique, leur système matrimonial polygame, leur culte, leur droit civil et pénal, leur poésie, leur casuistique, leurs proverbes, en résumé toute leur culture nationale qu’on peut appeler sémitique particulière.
Jésus a extrait l’esprit de l’Alliance exclusive de Dieu avec la nation des Hébreux, il a extrait l’esprit de la loi donnée à Moïse, dans le but de l’étendre à toutes les autres nations, pour permettre à cet esprit de s’incarner, ou de se réincarner, dans les autres nations, dans leurs traditions religieuses, historiques, militaire, linguistiques, vestimentaires, matrimoniales, culinaires, philosophiques, politiques, géographiques, littéraires de calendrier, d’organisation politique et sociale,.. Jésus a enlevé ce qu’il y avait ne national juif ou d’etnique juif dans le judaïsme sacerdotal.
Le catholicisme n’a conservé de l’Ancien Testament, et notamment de ses milliers de lois, que ce que Jésus a explicitement repris, principalement le décalogue qu’il cite, et quelques rares autres passages qu’il commente, ou reconditionne en leur donnant un sens métaphorique comme la circoncision ou les pratiques de purification. Tout ce qu’un chrétien doit savoir et observer se trouve dans l’enseignemenr de Jésus, donc dans le Nouveau Testament. La christianisation ne consistait pas à imposer aux Gentis de s’habiller, de cuisiner, de parler, de se marier, de vivre comme les anciens Hébreux, mais à garder vivantes leurs traditions païennes en les christianisant. Avec son pantalon qui est gaulois, sa charcuterie qui est gauloise, ses arts figuratifes qui sont grecs, son droit et son architecture qui sont romains, son culte des reliques, ses collèges de vierges consacrées qui sont greco-latins, ses sources sacrées, son clergé, le Catholicisme est une religion gréco-gallo-romaine christianisée, pas du tout une religion de tradition juive réformée.
Par exemple, puisque c’est le sujet de l’article, le mariage de la Bible est le mariage des peuples sémites, c’est le même que les Arabes, il est polygame, avec achat de la femme à son père, possibilité de répudiation, la femme a un statut civile de mineure comme un enfant, elle n’a pas de capacité juridique, elle n’a pas de patrimoine.
Le mariage catholique n’est ni le mariage sémitique, ni le mariage romain (avec exposition des enfants, possibilité d’adoption d’enfants et de concubines), c’est le mariage celte ou gaulois avec son régime dotal, c’est-à-dire monogame, indissoluble, avec consentement réciproque des époux, et capacité juridique de la femme qui peut être à la tête d’un énorme patrimoine immobilier reçu en héritage et l’administrer elle-même. Nombreux exemples du bas en haut de la société depuis la paysanne propriétaire ou marchande en son nom, jusqu’à Eléonore d’Aquitaine.
Depuis le haut Moyen-Âge, il y a des milliers de femmes restées célèbres dans le monde catholique comme Galla Placida, Dhuoda de Gascogne (+845), Marie de France, Héloïse, Clarmonde de Quiqueran, Tiphaine Raguenel, Christine de Pizan, Jeanne de Belleville (+1359), Marie de Romieu,... Helisenne de Crenne, Françoise-Marie Jacquelin (1621-1645), sans parler des saintes aussi nombreuses que les hommes, Sainte Geneviève, Sainte Jeanne d’Arc, Jeanne Mance, de la fée Morgane, de Dahut d’Ys, il n’y en a aucune dans les mondes juifs et musulmans.
Ça répond à votre perplexité : " le rejet de Darwin est incompréhensible du coup "
La Genèse est une cosmogonie transformationiste à l’échelle astronomique et minérale, Darwin l’a continuée à l’échelle des espèces vivantes, donc ça aurait dû être bien accepté, mais il y a cette phrase qui semble poser la fixité des espèces vivantes. De fait, l’archéologie n’a pas confirmé l’existence de tous les stades intermédiaires qui ont dû exister entre les espèces pour évoluer de l’une à l’autre, même les grands monstres disparus de l’époque des dynosaures ont des formes typées, fixées. On ne voit pas Néandertal se transformer petit-à-petit en Sapiens, ni Sapiens se transformer notablement depuis 40 000 ans, les accidents génétiques ne forment pas des nouvelles espèces.
Un autre incompatibilité est que Darwin reprend l’argumentation de la Fable des abeilles de Mandeville : l’amélioration du monde (des sociétés, de l’homme) ne serait pas la conséquence du bien (de la générosité, du courage, de la bienveillance, du savoir, de l’idéalisme,..) mais du mal (de l’égoïsme, de la cupidité, du mensonge, de la paresse, de l’immoralité, de la guerre,...). C’est un gros problème philosophique.
Ce n’est pas l’élevage et la consommation de viande qui sont mauvais, mais l’élevage industriel intensif, les veaux en batterie, les usines de dindes.
Sinon il faut aussi condamner la culture et la consommation de céréales de fruits et de légumes, à cause de la culture industrielle intensive et chimique, qui posent exactement les mêmes problèmes que l’élevage : gaspillage énergétique, transport sur longues distance, pollution de l’environnement, toxicité, uniformité, basse qualité, esclavage.
@Gollum : " L’OMS veut réduire la consommation de viande ce qui est du bon sens "
Si vous aviez quelques connaissances en agriculture et en histoire de l’agriculture, vous sauriez qu’il n’y a pas concurrence mais complémentarié ente culture et élevage, la culture n’a pu se développer que grâce à la domestication animale.
Il n’y a qu’une petite proportion des terres qui est capable de produire des céréales et des plantes commestible (fonds de vallées trop humides ou marécageux, terrain trop sec, trop pendu, trop salé, trop caillouteux, trop imperméable, trop froid, trop maigre, trop acide, trop à l’ombre, etc..), et que pour produire des protéines sur le reste on les fait pâturer par des animaux : vaches dans les alpages, cochons dans les forêts corses, moutons et chèvres dans les landes, les maquis, les prés salés, canards dans les mares et les marécages, poules, etc... La culture sans engrais chimiques des céréales se fait avec une alternance d’années de culture et de pâturage pour laisser reposer et fumer la terre, le fumier est nécessaire pour la fertilité des sols cultivés, les potagers, les arbrs fruitiers, les vaches et les chevaux servent aussi à la traction pour labourer, tirer des charrettes.
Ce que propose l’OMS, c’est d’augmenter la consommation d’énergie et les pollutions chimiques, diminuer la diversité biologique, mettre en friche des millions d’hectares nettoyés par les élevages, laisser gagner les broussailles et provoquer des incendies gigantesques.