." Jacques Attali - "Les
juifs, le monde et l’argent" p680
Jacques Attali,
que je lis et estime m’a déçu sur cette affaire Villepin.
Le sujet est il
est vrai sensible et dans quelque sens que l’on se tourne, on se trouve piégé.
Il est clair que
les grands financiers disposent de moyens de pression considérables, c’est
mécanique (financement des élections aux USA). Certains universitaires qui ont ignon sur rue aux USA vont
plus loin et affirment que « la finance » est responsable de guerres
(Mearsheimer et la guerre d’Irak).
Ne pas en parler, c’est ignorer un pan
important de la réalité. En parler, c’est risquer d’être traité d’antisémite. C’est
le piège dans lequel est tombé Villepin.
Attali connaît
très bien le sujet puisqu’il a écrit un livre sur ce thème. En soulignant le
caractère antisémite du propos de Villepin (d’après Rochebin), il interdit sciemment tout jugement
sur le rôle de la finance dans la politique mondiale. C’est pour Attali un
repli communautaire dont je pensais qu’il était libéré.