@yoananda2
c’est le ba-ba des sciences cognitives
Là, il faudrait développer, parce que ce que j’en lis ne dit pas du tout ça.
Si le numérique et les langages informatiques, et maintenant le LLM, issus des algorithmes, développent des solutions avec des données statistiques et des calculs probabilistes, le cerveau humain élabore ses pensées et images avec la chaire limbique, les émotions, la sensibilité.
La théorie de l’information intégrée de Giulio Tononi parle de fusion d’informations, de processus holistique, pas statistique. Mêmes les processus de pensées les plus logiques et rationnelles qui soient passent par le sensible, ou émotionnel, ne serait-ce que la motivation. On est encore dans les parties et le tout. Le sensible nous amène un flux d’infos qui dépasse très largement nos capacités conscientes et de reconnaissance, une partie d’entre elles sont saisies, assemblées en "empreintes" et le jeu de ces empreintes font les pensées, qui sont flottantes.
Entre la pensée humaine et l’IA, on est non seulement dans des processus différents, mais bien dans des natures différentes d’élaboration de process. Même si ça ne préjuge rien de l’avenir.