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Commentaire de Valyria Tanit

sur Crime et châtiment de Dostoïevski : peut-on s'affranchir de la morale ? (De la souffrance à la rédemption)


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Valyria Tanit Valyria Tanit 11 avril 15:42

« Et ce que Sonia apprend à Raskolnikov, c’est peut-être l’envie de vivre. (…) Sonia l’aidant, il va arriver à échapper au suicide. (…)
(La culpabibilité de Raskolnikov)
 Mais la culpabilité n’est pas liée au meurtre de la vieille, elle est là avant... Et c’est bien pourquoi un certaine discours de psychologie banal ne mord pas sur ce satané roman. Dostoïevski aurait dit un jour à un de ses proches que il avait, singulièrement, après les crises d’épilepsies, le sentiment d’avoir commis une abomination. Le sentiment d’être responsable d’un crime. Et il n’y a aucune espèce de précision là-dessus. C’est simplement très profondément vécu : le remords ou la honte, on ne sait pas quoi, d’avoir commis on ne sait pas quoi, et qui est simplement affreux. »

 Jean-Louis Backès dans "Épisode 2/4 : Crime et Châtiment" (Adèle Van
Reeth s’entretient avec Jean-Louis Backès de "Crime et Châtiment",
sept. 2011)


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