@Et Hop !
Non la Genèse n’est pas une cosmogonie transformationiste, les éléments sont créés chacun à leur place, et ce étalés dans le temps...
Par contre il y a bien transformation des éléments dans la cosmologie moderne, le Big Bang, les particules devenant de plus en plus complexes, à partir d’éléments plus basiques, il est donc logique que les animaux dérivent les uns des autres...
À l’inverse, dans la Genèse, les animaux sont créés, chaque espèce de façon spécifique, comme les éléments eux-mêmes..
Sinon la paléontologie (et non pas (!) archéologie) trouve bien des espèces intermédiaires ne vous en déplaise..
Je cite : Il existe de nombreux fossiles intermédiaires, mais on ne peut avoir la trace de tous les organismes nous ayant précédé sur terre. Les créationnistes exigent toujours un intermédiaire supplémentaire (appel à l’ignorance), jusqu’à en trouver un qui manque. Mais cela n’invalide pas l’évolution.
Il en est de même pour les différentes espèces d’hominidés et au passage Neandertal n’a rien à voir avec Sapiens..
Un autre incompatibilité est que Darwin reprend l’argumentation de la Fable des abeilles de Mandeville
Non c’est un pur procès d’intention.
l’amélioration du monde (des sociétés, de l’homme) ne serait pas la conséquence du bien (de la générosité, du courage, de la bienveillance, du savoir, de l’idéalisme,..) mais du mal (de l’égoïsme, de la cupidité, du mensonge, de la paresse, de l’immoralité, de la guerre,...).
Ben c’est un fait que le monde évolue dans un contexte de ressources finies et de la nécessité d’aller chercher son énergie ailleurs.. Cela implique la prédation, donc le meurtre des autres espèces pour se nourrir..
Bien évidemment c’est un problème philosophique majeur pour les croyants qui s’imaginent un Univers créé par un Dieu bon.
Y a clairement comme un raté dans cette vision, d’ailleurs la Genèse dit toujours que les animaux furent créés et que cela fut bon mais jamais la Genèse n’évoque la nécessité de tuer pour s’alimenter, et pour cause, ça ruinerait tout le discours lénifiant de la bonté de Dieu. (Y a quand même une sale bête dans le fameux jardin, le célèbre serpent)