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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Les mystères d’Égypte (De mysteriis Ægyptiorum) de Jamblique | LIVRE AUDIO (...)

Les mystères d’Égypte (De mysteriis Ægyptiorum) de Jamblique | LIVRE AUDIO Hermes Books Omega - 14 févr. 2025

Les mystères d'Égypte (De mysteriis Ægyptiorum) de Jamblique | LIVRE AUDIO

Plongez au cœur des enseignements sacrés de l’Égypte antique avec Les Mystères d’Égypte de Jamblique.

Ce texte fondamental explore la théurgie, l’élévation de l’âme et la communion avec le divin à travers les rites et initiations secrètes des prêtres égyptiens.

Un voyage fascinant entre philosophie néoplatonicienne et spiritualité ancestrale, révélant les clés de la transformation intérieure et de la connaissance des mondes supérieurs.

00:00 - Commentaire d'introduction
02:32 - Préface
19:50 - Première partie
01:25:44 - Deuxième partie
01:58:44 - Troisième partie
03:19:25 - Quatrième partie
03:38:54 - Cinquième partie
04:21:54 - Sixième partie
04:30:34 - Septième partie
04:41:24 - Huitième partie
04:53:18 - Neuvième partie
05:15:21 - Commentaire de conclusion

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Tags : Egypte




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    Étirév 5 avril 20:14

    RÉGIME PRIMITIF EN ÉGYPTE
    En Egypte comme partout, le régime féminin a précédé le régime masculin et il a dû avoir une longue durée de prospérité et de paix, puisque, au moment où commence l’histoire, c’est-à-dire le règne de l’homme, le pays possède déjà une langue bien formée, l’écriture, et des institutions sociales qui serviront de base à l’organisation future des sociétés. Enfin une religion, un culte, une haute morale. Tout cela réalisé avant les temps historiques.
    C’est par le règne des Déesses que commence l’histoire de l’Egypte. Manéthon, qui cherche à effacer les traces du règne de la Femme, place sept dynasties de dieux (il masculinise les Déesses) au début, puis encore douze dynasties vagues auxquelles succèdent trente dynasties de demi-dieux. Veut-il dire par « vagues » des dynasties mixtes, composées de Femmes et d’hommes, de couples régnants ? Nous l’ignorons.
    Les mémoires de Manéthon se perdirent, mais l’historien Josèphe en reproduisit quelques fragments et, après lui, les chrétiens s’emparèrent de ce qui restait de ces anciennes chroniques pour les dénaturer et nous représenter cette magnifique antiquité comme un temps de barbarie.
    L’Egypte fut longtemps gouvernée par des Prêtresses que l’histoire appelle des Pharaons. Celui qu’on appelle « le premier Roi » est Mena (devenu Menés), mot qui veut dire Mère, comme le Manou des hindous. On appelle les féministes Philo-Mena. On le fait suivre d’une longue série de Princes, dit-on, qu’on croyait d’abord fabuleux, mais qui ont réellement existé. Ce sont les Déesses-Mères. On cite parmi elles la Reine Nitocris à laquelle on doit de beaux travaux ; Mœris, qui semble être la Déesse He-Mœra, à qui Hérodote attribue la construction d’un lac immense créé de mains d’hommes et qui servit de réservoir aux eaux du Nil.
    Par ici, une révolte masculine et des rois conquérants, c’est-à-dire des chefs, des Ack (ou Ak), venant troubler le pays. On cite parmi eux Osartasês, Sebek-hotep.
    Mais cet état de choses est interrompu tout à coup par l’invasion des Hyksos, appelés rois Pasteurs, qui sont les émigrés féministes de l’Inde, qui viennent redonner à l’Egypte une nouvelle vie matriarcale et gynécocratique. Le règne de l’homme en Egypte ne s’établira que dans le millénaire qui précède le Christianisme.
    Il commencera à Psammitique (665 à 650).
    Hérodote et Diodore ont montré que chez les Égyptiens la Femme avait un rôle prépondérant, tandis que l’homme filait et se livrait aux soins du ménage.
    C’est la Femme qui faisait les lois et les interprétait ; Elle qui était Déesse et Prêtresse.
    Les Pharaons sont des magistrats sacerdotaux, toujours représentés en costumes de femmes.
    Dans le règne primitif, toutes les grandes dignités de l’Etat, les fonctions de juge, de médecin, étaient exclusivement réservées à la caste sacerdotale. Les hommes ne pouvaient pas y prétendre, ils étaient soumis au pouvoir des femmes appelées « des sages » (Soffet), qui leur faisaient faire un service régulier, un travail dont l’organisation avait été savamment établie. On les envoyait aussi en expéditions lointaines.
    Pour les récompenser, on leur donnait le droit de porter certains signes de distinction. On comprenait déjà que les honneurs accordés aux hommes n’ont de valeur que s’ils les tiennent de la Femme.
    La Femme gardait en dépôt les Livres de science et les cachait à tous les yeux avec des précautions infinies.
    La connaissance des lois de la Nature, que les Livres sacrés avaient enseignées, facilitait tous les travaux, qui ne sont en somme que les applications de ces lois à la vie, ou à l’industrie.
    Les lois de la physique (le Kosmos), de la chimie (l’art sacré des Temples), de la physiologie (imposées dans le Connais-toi du Temple de Delphes), étaient la base solide des travaux entrepris.
    On savait tout ce que la science des modernes explique si mal, on connaissait la cause réelle de tous les phénomènes, et l’on est surpris de voir avec quelle précision tout était expliqué.
    Ces connaissances qui étaient le fond de l’éducation religieuse donnée par les femmes (les Déesses qui écrivent, les Prêtresses qui enseignent) passaient dans les mœurs, dans les institutions, dans tout le milieu ambiant. Il n’y avait pas encore de place reconnue (officielle) pour l’erreur. Nous sommes, il est vrai, à l’aurore du mensonge, mais il n’a pas encore triomphé.
    Cependant, partout il se produisit un fait qui allait changer la face du monde, et renverser le premier régime de Vérité et de Justice.
    Les servants des temples usurpèrent les fonctions sacerdotales.
    LES MYSTÈRES ÉGYPTIENS
    C’est après que les Egyptiens se soient révoltés contre l’Esprit féminin qu’on y institua les Mystères.
    Hérodote nous dit que ce fut en Egypte que furent établies ces fêtes appelées Pan-Egyries, avec la pompe des cérémonies et les processions.
    Les Grecs n’ont fait que les copier. Les grandes solennités de la Grèce, telles que les Pan-Athénées, les Thesmophories, les fêtes d’Eleusis, avaient été apportées d’Egypte.
    Ce sont les Prêtresses, antérieures aux Hermès, qui formaient la caste sacerdotale qui gouvernait l’Egypte (les Pharaons).
    Elles formaient des familles consacrées qui, à l’exclusion de toutes les autres, s’occupaient des fonctions du culte.
    Clément d’Alexandrie a décrit la hiérarchie sacerdotale des Egyptiens. Il y avait cinq grades suivant les degrés d’initiation aux livres du rituel : le chantre, le devin, le scribe, la Prêtresse en robe portant le sceptre et le vase sacré, le prophète ou le prédicateur président du Temple qui portait l’eau sainte et étudiait tous les livres hiératiques.
    Les Mystères égyptiens étaient de grandes solennités qui attiraient les multitudes.
    « Dans les Mystères d’Isis, l’Hiérophante tirait du sanctuaire des espèces de grimoires chargés de caractères hiéroglyphiques dont les lignes s’entrelaçaient et formaient des nœuds et des roues. C’était la langue sacrée dont on donnait l’explication » (Apulée, Métamorphoses, 1,11).
    Suivant Ebers : « La doctrine des mystères est expliquée dans les inscriptions de la salle d’entrée du tombeau des Rois à Thèbes. Elles contiennent la louange de Râ (Déesse de la Raison) dont on invoque tour à tour les 75 manifestations principales (imitée dans les litanies de la Vierge). Ces textes ont été commentés par M. Ernest Naville dans la litanie du Soleil. Le texte du Livre des Morts, l’hymne au Soleil conservé à Boulaq et interprété par Stern et Gréhant, les inscriptions des sarcophages et des murs du temple de Ptolémée, le traité de Plutarque sur Isis et Osiris, les Mystères des Egyptiens par Jamblique et le discours d’Hermès Trismégiste sur l’âme humaine renferment les principaux détails que nous avons sur l’enseignement secret des Egyptiens ».
    Mais Ebers se trompe quand il mentionne un discours d’Hermès parmi les enseignements secrets. Les Hermès (les prêtres) ont renversé la religion primitive, ils ont attribué à Osiris les Mystères d’Isis et tous leurs bienfaits. C’était donc contre eux qu’on les avait institués, non avec eux.
    L’enseignement secret était destiné à expliquer aux hommes les lois morales qui les lient aux Divinités et les lois qui régissent l’Univers.
    Leur but, suivant Plutarque, était de fortifier la piété et de donner à l’homme des consolations (non à la femme). Quelles étaient ces consolations ?
    L’espoir d’un avenir plus heureux, le moyen, après la mort de l’âme par le péché, de revenir à une félicité durable, en revenant au bien.
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Mao-Tsé-Toung

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