ezechiel

@Gollum "Ce ne sont pas les ingénieurs qui améliorent l’IA, c’est elle-même qui s’auto-améliore à partir des principes darwiniens..."

Les "principes darwiniens" auxquels vous faites référence, ont été programmés par l’homme dans l’IA, ils n’apparaissent pas spontanément ou par le hasard. (conservation des algorithmes les plus performants par exemple).

@Gollum "Ce sont pourtant bien les ingénieurs de Google (fruit d’un millier d’années d’héritage chrétien ahahaha) qui nous disent qu’ils se basent sur Darwin.. Donc vous savez mieux que les ingénieurs en question.."

C’est contradictoire.
Le darwinisme n’admet pas l’intervention d’un créateur ou d’une intelligence, seuls la sélection naturelle et le hasard sont à l’oeuvre.
Or l’IA a été créée par l’intelligence humaine, en élaborant un design et une algorithmie hautement spécialisés par des mathématiciens, des ingénieurs informatique et des concepteurs.

@Gollum "Pff il peut y avoir appauvrissement dans certains cas bien spécifiques mais en général il y a enrichissement, voir ici :https://www.maxicours.com/se/cours/theorie-de-l-evolution-origine-de-la-biodiversite/

Dans l’article, il n’est nulle part décrit le processus d’enrichissement et de création de nouvelles fonctionnalités génétiques.

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"C’est bien évidemment profondément malhonnête et je parie que les créateurs eux-mêmes de ces logiciels ne s’attendaient pas à une réussite aussi exemplaire et bluffante.....Si. Elles (simulations numériques) prouvent que de la complexité peut spontanément émerger. Et ça, c’est factuel. Capacités à se mouvoir, à se reproduire et à s’améliorer.."

Ces simulations numériques restent ce que elles sont. Des simulations numériques qui ne rendent pas compte de la complexité du vivant. Elles sont donc caduques pour décrire le réel.

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"Au passage Google a créé une IA qui s’auto-améliore en suivant les lois de la théorie de l’évolution de Darwin.."

L’IA ne sort pas du néant, elle a été créée par une intelligence, des équipes de créateurs qui travaillent en collaboration sur toute la planète, qui bénéficient d’un millier d’années d’un héritage civilisationnel avec une forte capacité de raisonnement, d’intelligence, spécialisés en mathématiques et en algorithmie.
Il n’y a donc rien d’aléatoire là-dedans, L’IA est un programme informatique dessiné très méticuleusement par ses concepteurs.
L’évolution de Darwin n’a rien à faire là-dedans.

@Gollum "Voir un appauvrissement dans l’élimination de gènes non adaptés faut vraiment avoir une logique foireuse comme seuls les bigots sont capables d’en fournir ! "

Oui, mais c’est comme ça. Par exemple pour les becs de pinsons, vous en aviez de plusieurs sorte, et au fil du temps avec la sélection et les conditions environnementales, les non adaptés disparaissent et restent les plus adaptés.
Il y a bien eu appauvrissement de la diversité génétique avec le temps (inhibition voire élimination des gènes codants).

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"Alors certes on n’atteint pas la complexité biologique comme vous le soulignez mais cela n’invalide en rien les résultats déjà obtenus.."

Si la simulation n’est pas capable de représenter ne serait-ce que un milliardième de la complexité cellulaire, je ne vois pas en quoi elle serait représentative de la progression et de l’évolution du vivant !
Ces simulations ne prouvent rien.

"L"évolution filtre les individus par rapport à leur aptitude à engendrer une descendance."

Exactement.
Elle "filtre", donc elle appauvrit l’espèce, ce n’est donc pas un évolution par création d’une nouvelle spécialisation, mais une sélection et donc un appauvrissement du génome, puisque la sélection élimine ou estompe les gènes qui s’avèrent non adaptés à l’environnement dans laquelle l’espèce évolue.
Les espèces définies et cloisonnées peuvent varier pour s’adapter à l’environnement, au climat, à la prédation, etc...) par la manifestation ou l’inhibition de gènes dans le génotype. Cette description correspond à ce qui est actuellement observé expérimentalement en génétique et biologie de la vie (expériences sur les mouches, moustiques, lézards, becs des pinsons, papillons, etc...).

La simulation de la vidéo est totalement ridicule, en modélisant quasiment une cellule comme une simple bille.
Le programmeur ignore totalement l’incroyable complexité du fonctionnement d’une simple cellule humaine (ou animale), capable de produire des dizaines de milliers de protéines différentes pour faire fonctionner des milliers de machines biologiques moléculaires qui fonctionnent en cascade gérant notre système de reproduction et immunitaire (production d’anticorps, coagulation du sang, mécanisme de la vision, transmission de messages, ...), de manière interdépendante, et coordonnée dans le temps et l’espace.

Si une seule de ces fonctionnalités est touchée de manière aléatoire par cycle, comme décrit dans la simulation, alors plus rien ne fonctionne et entraîne des conséquences désastreuses pour l’organisme, la mort ou de très graves maladies (mucoviscidose, diabètes, cancers, mucolipidose de type II, leucémies, maladie de Charcot, etc... ).