Ait enfin terminé cette excellente conférence que j’ai débuté il y’ a ...
plus de sept heures
mais je fais mille choses à la fois.
J’ai jamais lu Spinoza, ni même envisagé de le lire mais cette
conférence m’en a donné envie. Cette conférence m’ a passionné je crois parce
que précisément je n’ ai rien appris que je ne savais déjà , elle
recoupe des éléments que j’ avais compris ( intuitivement ou par d’
autres lectures notamment Marx ) du coups je l’ ai trouvé
rassurante !
- Sur la question du capitalisme, selon lui à l’aune de sa relecture
de Spinoza, la force motrice derrière les comportements
des détenteurs du capital ont plus avoir avec
la puissance qu’avec la maximisation du profit (les détenteurs du
capital étant capable d’y renoncer pour le pouvoir). Donc selon lui le
fétichisme du pouvoir est supérieur à celui de la marchandise si on utilise la
dialectique marxienne (il en est l’expression économique et financière ).Je
crois que c’est encore plus compliqué, je ne sais pas qui est le contenu et qui
est le contenant entre ces deux fétichismes mais ce qui est sur c’ est que les
deux se superposent , interagissent , s’ imbriquent de façon tellement
complexe qu’ il faut se poser la question de la pertinence de la
séparation de ces deux concepts.
- Sur ce que Spinoza appelle connaissance troisième genre, est ce qu’elle permet de maîtriser voir de se libérer de
ses passions ou pour lui cela est impossible ?Je crois me rappeler
vaguement que des philosophes anciens ( Platon , Aristote , les épicuriens ,
les stoïciens ) préconisaient des modes de vie assurant la tranquillité de l’
âme. Pour ce qui est du christianisme
les passions (les désirs de la chair) sont radicalement opposées au
désir de l’esprit (donc la spiritualité). Pus on est spirituel, moins on est
charnel.