Tu catégorises mes arguments avec le champ lexical soralien ("journalopes" ...) au lieu d’y répondre sur le fond. Tu affirmais (comme beaucoup de gens d’ailleurs) qu’il s’agit culturellement de nomades ce qui est, désolé, faux. En l’occurrence se servir du caractère "nomade" (ce qui est dans le cas présent une contre-vérité) est assez typique de l’agitation de l’épouvantail. Les gens ont peur du nomade ...
J’explique juste qu’il y a reproduction de générations en générations des difficultés d’une population donnée (de même qu’il y a reproduction de générations en générations des élites) et que l’un des moyens de casser cette spirale est d’obliger les parents à la scolarisation (qui est obligatoire en Bulgarie) de leurs enfants. Si on veut mettre un terme à la marginalisation de ces populations il est essentiel d’élever leur niveau d’instruction. Mais en même temps je ne suis pas naïf, ni "droit-de-l’hommiste" : les familles qui posent problème doivent être emprisonnées pour les délits et crimes qu’ils commettent puis expulsées. Je dis juste qu’il faut être pragmatique et surtout sortir de l’émotionnel, qu’il soit dans l’excès de compassion ou, dans ton cas, dans l’amplification d’un problème, ce qui masque des pb d’une toute autre ampleur. Car enfin, ce ne sont pas les 17 000 roms qui dirigent les banques et les multinationales qui nous endettent, aliènent et mêmes nous tuent comme dans le cas de Servier.
Quant à la question qui t’obsède tant (pourquoi ils sont détestés chez eux) je maintiens qu’il y a évidemment une part d’exaspération (reposant sur des réalités qu’il ne faut pas nier) de voir une population vivre dans la saleté et la misère (la misère nous fait peur car elle est la matérialisation de ce qui pourrait aussi nous arriver) mais l’explication repose aussi grandement sur l’instrumentalisation de ces réactions émotionnelles.
Maintenant libre à toi de t’indigner contre quelques milliers de personnes parce qu’une partie d’entre eux, souvent des mineurs manipulés par des adultes d’ailleurs (qui méritent la taule et l’expulsion, je le répète), plutôt que de pointer les ordures de classe mondiale qui pourrissent nos vies (santé, environnement, situation financière ...) et celles de nos enfants.