Quand un discours est entièrement construit sur une erreur ou une supercherie sémantique, que peut-on en attendre ? Rien de juste ni de pertinent.
L’antisémitisme - doctrine ou tendance à se positionner CONTRE les SEMITES - ne concerne pas spécifiquement les juifs ni tous les juifs.
Les Sémites (terme créé en 1781 par l’orientaliste allemand August Ludwig Schlözer) sont les peuples partageant des origines linguistiques. Les Arabes sont des Sémites. Un Polonais juif n’est pas un Sémite.
De plus, le préfixe "anti" est plutôt appliqué à des oppositions doctrinales, puisqu’il signifie qu’on se positionne contre quelque chose. "L’antisémitisme" pourrait éventuellement signifier l’opposition au développement des langues sémitiques.
Quant à la haine du juif ou la peur du juif ou encore de la religion juive - qui est une réalité - elle peut se nommer "judéophobie" (comme il existe de "l’islamophobie").
C’est beaucoup plus clair quand on le dit ainsi, surtout quand on veut le crier.
Question : Pourquoi ces "intellectuels" utilisent-ils systématiquement un mot erroné concernant un sujet qu’il présente pourtant comme d’une extrême gravité ?