@nono le simplet
On ne peut pas à la fois écrire que la surprise n’existe plus avec les dispositifs de surveillance actuels (drones, satellites), mais en même temps qu’il faut ’’tester’’ pour savoir où on peut passer : on devrait être renseigné avant.
Si on disperse ses forces, le potentiel offensif sera sur chaque terrain inférieur à la capacité de défense, on se fait bloquer partout et avec un fort taux de pertes, et dans le cas présent l’adversaire qui a davantage d’artillerie ne lésine pas sur le pilonnage (et cette fois l’aviation y participe de plus près).
Chaque camp affirme que l’autre camp sacrifie davantage ses combattants, et qu’il y a des défections en face. De manière générale, en terrain ouvert (je ne parle pas des combats urbains) tant qu’il n’y a pas percée, l’assaillant a plus de pertes que le défenseur.
Il n’est pas improbable que l’Ukraine soit structurellement en incapacité de percer notablement, face à des forces qui ont eu le temps de bétonner la défense, car il faudrait une forte suprématie numérique en combattants et dispositifs de tir, qu’ils n’auront jamais puisque la Russie a davantage de réserves.
Alors, certains se prennent à rêver de participation massive de forces otanesques en renfort (car une participation symbolique serait sans effet), un peu comme l’arrivée des yankees en 1917 -ce conflit ressemble davantage à la première que de la seconde guerre- mais ça conduirait cette fois à l’embrasement continental.